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Interview

Valbuena dans la cour des grands

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 14/10/2013 à 13:18

Valbuena dans la cour des grandsValbuena dans la cour des grands

Le milieu de terrain marseillais revient sur sa carrière chez les Bleus, avec en point d'orgue le match à Madrid face à l'Espagne il y a tout juste un an.

Depuis sa première sélection en Bleu face au Costa-Rica en juin 2010, Mathieu Valbuena a parcouru bien du chemin avec l'Équipe de France.

Cantonné dans un premier temps à un rôle de joker, le milieu de terrain marseillais s'est peu à peu imposé, jusqu'à devenir un pion essentiel du dispositif de Didier Deschamps. Pour preuve, Petit Vélo est le joueur de champ le plus utilisé chez les Bleus, juste derrière Franck Ribéry. À noter que Valbuena est même le seul élément de l'ère Deschamps à avoir pris part à toutes les rencontres de l'Équipe de France.

Au moment de revenir sur ses trois dernières années passées avec la sélection nationale dans les colonnes du quotidien Le Parisien, Valbuena garde un souvenir très particulier de son entrée en jeu face à l'Espagne, à Madrid, lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 il y a quasiment un an jour pour jour. Ce soir-là le milieu marseillais avoue avoir vécu un tournant dans sa carrière : "J'ai pu prouver que j'avais le niveau face à la meilleure équipe du Monde. Ce n'est pas anodin. C'est un élément déclencheur pour moi. Un grand moment personnel, mais aussi collectivement." Une prestation de haut vol, qui sera suivie par un match de grande classe et un but à la clef face à l'Italie en amical.

Oui, mais voilà, vraisemblablement Valbuena n'a pas encore réussi à convaincre tout le public français, en témoignent les sifflets du Parc des Princes vendredi face à l'Australie. Une attitude à laquelle le principal intéressé n'a pas voulu prêter trop d'importance : "Il faut les excuser. Ils pensaient peut-être que Paris jouait hier. Il n'y a pas que des intelligents." Valbuena a également reçu le soutien de son sélectionneur, qui préfère mettre en évidence l'attitude très digne de son joueur : "Quand on joue dans les clubs du sud et qu'on vient au Parc, on se fait chahuter. Mais il encaisse."