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Interview

"Usami, il ne se cache pas"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 17/11/2015 à 17:23

"Usami, il ne se cache pas""Usami, il ne se cache pas"

Bruno de la Cruz est un adepte du championnat japonais, qui écrit pour de nombreux sites sur ce sujet plutôt méconnu. Forcément, la rumeur Takashi Usami à l'OM, cela lui parle donc plus qu'à d'autres. 

Déjà, il est capable de donner un vrai poste à ce joueur offensif polyvalent. "C'est un joueur de côté, un ailier. Du genre tonique, plus dans l'élimination. Il va vite, il est véloce, il est agressif quand il a le ballon. Il est beau à voir jouer. Il est droitier mais sait finir du pied gauche. Il s'accroche sur le terrain". Vahid Halilhodzic, le sélectionneur national, nous confiait qu'il le voyait comme un joueur encore un peu tendre pour la Ligue 1. Il y a quelques années, il était quand même passé par le Bayern Munich. Un échec. Un problème de mentalité selon le jeune journaliste : "Il avait vraiment le melon. Il était persuadé quand il est arrivé à Munich qu'il allait avoir une carrière à la Messi. Il a mis des doublés, des triplés avec la réserve. Mais il y a un sacré grand écart entre le Japon et la Bundesliga. Donc il est parti à Hoffenheim, qui était dans une saison moyenne, avec une saison à lutter en deuxième partie de tableau et 35 joueurs utilisés. Il n'a pas tiré son épingle du jeu et est rentré au Japon". 

Mais le recruter ne serait pas une mauvaise chose à écouter cet observateur avisé. "Il ne se cache pas. Quand son équipe perd 3-0 ou 4-0, il s'arrête, il parle aux médias. Sur le terrain c'est pareil. Il va demander le ballon, il va provoquer. Ca ne passe pas tout le temps mais il est déjà plus à l'aise techniquement qu'Ocampos. Après, il a aussi les défauts de ses qualités. Il ne sait pas gérer, va tout le temps de l'avant. Mais il joue dans un club qui a l'habitude de gagner, ça peut aider à l'OM. Et, dans cette ambiance où on parle de rachat, de vente, ce n'est pas mauvais de signer un joueur qui est suivi en permanence par une dizaine de journalistes. Même si l'intérêt principal, c'est le terrain, ça ne peut pas faire de mal de vendre plus de maillots dans cette région du monde". 

On parle d'un transfert de 2,5 millions d'euros pour un joueur qui gagne actuellement près de 400 000 euros annuels au Gamba Osaka. Des coûts moins élevés que pour le recrutement de Modou Sougou il y a trois ans. Vous êtes en tout cas une majorité à vouloir tenter le coup.