Urgence, tensions, pression, Michel... Alessandrini se livre !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 25/10/2015 à 13:00
Le moral est au plus bas avant le déplacement à Lille, trois jours après la sortie médiocre face à Braga en Europa League. Si le discours reste le même, il va falloir maintenant faire place aux actes. C'est le coeur du message transmis samedi par Romain Alessandrini. Focus.
L'ambiance dans le groupe est-elle toujours positive malgré la spirale négative ? Michel n'a pas hésité à mettre en avant le grand stress que peuvent ressentir ses joueurs face à la déception engendrée par les mauvais résultats. "On a la pression du resultat, c'est normal, enquille Alessandrini. Ca joue sur notre humeur, nos ressentis. Peut-être qu'on est un peu stressés, qu'il ressent comme ça. je pense que c'est plus par rapport aux résultats, on est dans l'urgence de gagner. Tout se passe dans la tête des joueurs. C'est l'état d'esprit qui va faire la différence. Peu de joueurs ont joué ensemble, on se connaît peu. Je pense que c'est une question de mental, il manque ce déclic dans la tête de tous les joueurs. Le groupe vit bien, c'est paradoxal parce qu'on arrive pas à le retranscrire sur le terrain, mais il y a une très bonne ambiance dans le groupe. Comme dans tous les grands clubs, il peut y avoir des tensions, mais après sur le terrain, on essaie d'oublier. Est-ce que ça peut nous pousser à donner un peu plus de nous-mêmes ? Pourquoi pas. Il y a toujours eu des tensions, quelle que soit la période".
Le message de Michel passe-t-il bien ? A-t-il cédé, lui aussi, au désespoir, au regard de la terrible traversée du désert ? "Non, répond l'ailier marseillais. C'est toujours le même, on fait nos vidéos, nos réunions, on prépare nos entraînements, on prépare nos matchs. Il n'y a rien qui change. Il faut continuer à bosser et surtout ne pas lâcher maintenant. Il assume, il a été joueur. A chaque réunion que l'on peut faire, il sait très bien que le premier fautif, ça va être lui. Il assume la pression qu'il peut y avoir sur lui. A nous aussi joueurs de prendre nos responsabilités, ce n'est pas lui qui joue sur le terrain. A nous de tout faire pour qu'on sente qu'on est un groupe. On doit soutenir tout le monde et tout le monde doit être ensemble". Aux joueurs de mettre le discours positif en application. Et à Michel aussi, de trouver la bonne formule. Le temps presse...