Selon son agent, André-Pierre Gignac est victime de la rancoeur que Deschamps peut encore avoir à l'encontre de l'OM.
Si l'équipe de France affronte ce soir les Pays-Bas en match amical au stade de France, André-Pierre Gignac ne sera pas de la partie. Didier Deschamps a préféré appeler Karim Benzema, Olivier Giroud et Loïc Rémy pour occuper le poste d'avant-centre.
Pour son agent, Jean-Christophe Cano, cela ne fait aucun doute : Gignac est victime de la rancune que Deschamps peut encore avoir à l'encontre de l'OM. "Deschamps ne le prendra que s'il ne peut pas faire autrement, c'est-à-dire s'il y a un blessé en attaque et s'il marque but sur but jusqu'à la fin de saison. Il y a un peu de rancoeur vis-à-vis d'André-Pierre et de l'OM. Même si Mandanda, Payet, ou Vlabuena ont été appelés, André-Pierre, dans l'esprit du sélectionneur, incarne l'OM, et peut-être même José Anigo" a-t-il envoyé dans L'Equipe il y a quelques jours.
Une déclaration étonnante quand on sait que les relations entre l'attaquant et celui qui était encore directeur sportif à l'automne n'étaient pas forcément au beau fixe en début de saison. Aujourd'hui, Anigo ne veut pas porter préjudice à son joueur. Il constate juste : "Ce que je vois de Gignac aujourd'hui, c'est qu'effectivement il met des buts, effectivement il est dans une forme qu'il n'a jamais eue depuis qu'il est là. Ça, c'est mon constat. Après, pour le reste..."