Turpin, Benatia, Textor : tous les messages que Longoria a fait passer chez Rothen !

Suite à la fin confuse entre OM et Lille avec l'expulsion de Mehdi Benatia par Clément Turpin, Pablo Longoria a pris la parole dans Rothen s'enflamme sur RMC. Il a d'abord livré ses sentiments et ses regrets concernant le match contre Lille en Coupe de France. Bien qu’il ait félicité l’équipe adverse pour sa performance, il n’a pas caché sa déception face au manque d’efficacité de son équipe dans les moments décisifs. Toutefois, il a tenu à mettre en avant l’état d’esprit positif de son groupe et leur réaction face à l’adversité. Pour lui, ce match est à la fois une source de frustration et un motif d’espoir pour l’avenir. En analysant les points faibles de l’équipe, Longoria a évoqué des ajustements nécessaires dans la finition et la gestion des moments clés. Il a également souligné l’importance de capitaliser sur l’état d’esprit combatif montré par les joueurs lors de cette rencontre.

Un des points centraux des déclarations de Longoria concerne l’arbitrage en France. Le président marseillais a comparé son expérience dans d’autres championnats à celle qu’il vit actuellement. Comme il avait pu le faire lors de sa conférence bilan de première partie de saison face à la presse au mois de décembre, que vous pouvez retrouver en vidéo. En Espagne, il avait rencontré un problème isolé avec un arbitre, mais celui-ci avait été résolu grâce au dialogue. En France, il regrette un manque de coopération entre arbitres, dirigeants et joueurs. Il a souligné que ce comportement mène souvent à des situations tendues. Pour Longoria, l’OM se sent particulièrement ciblé. Il a demandé une plus grande transparence et une meilleure équité dans les décisions arbitrales. En approfondissant cette critique, Longoria a souligné l’importance d’une réforme structurelle dans l’arbitrage français. Il a évoqué la nécessité d’instaurer des canaux de communication plus fluides entre les différents acteurs du football, afin d’éviter les tensions inutiles et de favoriser une atmosphère de respect mutuel.

Interrogé sur les controverses entourant Mehdi Benatia, Longoria a adopté une position ferme en défense de son collaborateur. Sans entrer directement dans le débat sur un "délit de sale gueule", il a exprimé son indignation face aux narratifs dérogatoires autour de Benatia. Pour lui, ces attaques reflètent une injustice à laquelle l’OM a dû faire face plus d’une fois cette saison. Il a également rappelé son propre exemple, en évoquant une sanction qu’il avait reçue pour des propos adressés à un arbitre, tout en soulignant l’absence de conséquences similaires pour d’autres dirigeants dans des situations comparables. Ce qui était encore le cas d'Olivier Létang ce mardi soir. Longoria a également insisté sur l’importance de préserver l’image de l’OM et de ses membres. Selon lui, ces polémiques nuisent non seulement à la réputation du club, mais également au bon fonctionnement des institutions sportives.

Passant sur la forme et le fond de l'entretien dans le même programme de John Textor il y a quelques jours, qui avait sorti la sulfateuse, Longoria a insisté sur l’importance du respect des codes du football dans les échanges entre dirigeants. Tout en reconnaissant certaines erreurs dans la gestion des droits télévisés du championnat français, il a dénoncé le manque de respect dans certains discours et comportements. Il a rappelé que même dans la critique, le respect devait rester une priorité. En développant ce point, Longoria a précisé que le respect des institutions et des acteurs du football devait primer sur les différends commerciaux ou stratégiques. Il a également mis en avant l’importance de cultiver des relations professionnelles saines entre les clubs, en évitant les provocations publiques inutiles. Et ce ne fut pas son seul point de désaccord avec le propriétaire de Lyon.

Pablo Longoria a abordé avec fermeté la question de l'équité dans le football français et européen, réagissant notamment aux propos de l'Américain. Le président de l'OM a souligné la nécessité d'un contrôle économique strict, à l'image de celui instauré en Espagne. Selon lui, cela garantirait une compétition plus juste, en établissant des règles communes pour tous les clubs. Il a évoqué l'exemple de Barcelone et le cas Dani Olmo pour illustrer les défis actuels. Il a ainsi critiqué les pratiques autour de la multipropriété, prenant l'exemple de l'officialisation du prêt de Thiago Almada à Lyon. Pour Longoria, ce type de transactions pose des questions sur la manière dont certains clubs contournent les règles. "Je ne considère pas que Lyon soit l’équipe la mieux placée pour parler d’équité", a-t-il affirmé, en mettant en avant l’urgence de combler les vides juridiques liés à ces pratiques.

En conclusion, Longoria a réaffirmé son ambition de faire de l’OM un modèle de réussite et d’intégrité, tout en appelant à une réflexion collective sur les enjeux structurels du football français, en espérant se faire davantage respecter, autrement que par des excuses pour des penalties qui n'auraient pas dû être sifflé contre l'OM par exemple...