Tudor : "Ce n'est pas une question de vie ou de mort"

Sur quels ressorts allez-vous appuyer pour remotiver le groupe après la défaite contre Ajaccio ?

Igor Tudor : "Ce n’est pas nécessaire de motiver les joueurs. Contre Ajaccio, j'avais oublié le match une heure après. C'était comme un cauchemar, donc c'était mieux d'oublier. Mes joueurs sont très motivés pour demain, ils abordent le match avec la mentalité Ligue des Champions. On a envie de faire un bon match."

Ce match est-il déjà une finale pour la qualification ou vous considérez qu’un match nul serait un bon résultat ?

Tudor : "Ce groupe est très particulier. L’équipe qui avait gagné ses deux premiers matchs a perdu contre l’équipe qui avait perdu ses deux premiers matchs. Il y a trois finales, mais pas seulement pour nous, pour tout le monde. Tout est encore possible dans ce groupe. Les quatre équipes peuvent passer."

Il y a quand même de la pression sur vos épaules car l’OM ne peut pas se permettre de perdre ?

Tudor : "La pression… la pression, vous savez, à chaque match on l’a. Chaque mercredi, chaque dimanche, à chaque entrainement. Les joueurs ne pensent pas comme ça, ils ne se disent pas si on ne gagne pas, qu’est-ce qu’il se va passer ? On ne doit pas penser comme ça. Vous les journalistes ou les supporters, vous pensez comme ça, mais nous dans le vestiaire on parle entre nous et on se dit juste qu’il faut être bons demain. Ce n’est pas une question de vie ou de mort, ce n’est que du sport, il faut simplement être bons. Avec l’expérience, j’essaye de ne plus penser à tout ça. Ce n’est pas jamais tout noir ou tout blanc comme vous les journalistes vous le dites. Ni les joueurs, ni moi nous pensons comme ça. L’important c’est ce que l’on met ou pas dans nos matchs. On croit en nous. Et on verra ce qu’il se passe demain soir."

Comment bien gérer les deux matchs de la semaine entre Sporting et le PSG ?

Tudor : "C’est plus facile dans le management pour moi car tous les joueurs ont envie de jouer ces deux matchs. C’est plus simple pour les motiver. Les grands joueurs veulent toujours jouer ces grands matchs. Cela me fait plaisir de ressentir ça chez mes joueurs."