Toutes les punchlines de Payet sur Garcia
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 08/11/2019 à 15:52
Dimitri Payet était présent en conférence de presse ce vendredi avant le match entre l'OM et Lyon. L'occasion pour lui de revenir sur sa relation avec Rudi Garcia, qu'il a connu à Lille, qui l'avait fait revenir à Marseille, et qui sera désormais sur le banc d'en face.
Jouer contre votre ancien entraîneur est une source de motivation ?
Dimitri Payet : "Ben oui, déjà ça fait bizarre de le voir dans le camp d'en face. Surtout qu'il y a quelques mois on recevait Lyon (le 12 mai dernier, 0-3 pour eux, ndlr). Et au vu de sa causerie sur les joueurs lyonnais, sur les supporters lyonnais, sur le président lyonnais, ça fait bizarre de le voir postuler pour ce club-là trois mois après. Mais bon il a bien fait vu qu'il y est. Nous, il ne faut pas que l'on commence à mettre nos sentiments dans un match comme ça parce que ça pourrait nous faire déjouer. Il faudra mettre ça dans un coin de notre tête pour se booster mais il ne faut pas qu'on déjoue par rapport à tout ça".
Tu peux nous rapporter ce que Garcia a dit sur les joueurs, les supporters et le président lyonnais ?
D.P : "Je n'irai pas dans les détails, ce n'est pas le but non plus mais on va dire que je n'aimerais pas qu'il parle de nous comme ça. Moi passer en trois mois de Marseille à Lyon, je ne pourrais pas non".
Le souvenir qu'il vous reste de Garcia est plutôt la finale en Europe ou la fin compliquée ?
D.P : "C'est mitigé. Je n'oublie pas l'année de la coupe d'Europe et le parcours qui nous a amenés jusqu'en finale. Mais c'est vrai qu'après cette année-là on a eu une saison assez difficile et c'est vrai que nos rapports se sont détériorés. Et ça je ne l'oublie pas non plus".
Dans quels sens vos rapports se sont détériorés ?
D.P : "Je ne sais pas comment le dire. A des moments c'était plutôt chaud, la communication ne passait plus, il y avait des prises de tête - je parle de mon cas personnel. J'ai mon caractère aussi, ça aidait pas non plus".
Quelles différences, améliorations notes-tu entre Garcia et Villas-Boas ?
D.P : "Ce sont deux façons de voir le football, deux entraîneurs très différents. Après, on est basé désormais beaucoup sur le ballon, le jeu, avoir le ballon en match, la possession, attaquer. Quand on n'a pas le ballon aussi de presser haut, de le récupérer au plus vite. La différence sur laquelle c'est le plus flagrant c'est que aujourd'hui, et vous avez pu le voir aussi, on a un coach qui parle avec son coeur, qui dit les choses. Qui parle français, qui n'essaie de faire de la langue de bois. Sur des sujets sensibles il répond quand même aux questions, c'est la différence que l'on a avec l'ancien".