Torrisi demande pardon aux supporters de l'OM !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 20/01/2016 à 15:53
Stefano Torrisi fait partie de la légende de l'OM. Il n'a pourtant joué que deux matchs avec le maillot blanc. Dans la cinquantaine de joueurs qui ont pris part à la saison 2001-2002, on retrouve l'Italien, qui arrive au mois de janvier et qui coûte, avec deux buts contre son camp, un match que les Olympiens disputent à Nantes. Des débuts catastrophiques dont il ne se remettra jamais, quittant le club un mois plus tard. Aujourd'hui à la retraite à Prague où il tient un magasin de vêtement avec sa femme et pratique intensément son deuxième sport préféré, le tennis, il profite de donner une interview à un média français pour demander pardon aux supporters marseillais. Visiblement, cela lui tenait à coeur.
Il explique d'abord que jouer à l'OM, c'était quelque chose pour lui, alors que le défenseur central a également joué à l'Atletico Madrid et Parme, notamment. "Marseille était l’équipe d’un joueur dont j’étais amoureux : Chris Waddle. C’était un joueur fantastique ! Ensuite, j’ai joué avec Jocelyn Angloma et Abedi Pelé au Torino et ils m’ont toujours parlé de Marseille. Avec mon ami Alain Boghossian, pareil. Toujours : "Marseille, Marseille, Marseille". Dans mon esprit, c’était devenu une obsession de jouer un jour pour ce club. Quand j’ai eu un appel de l’OM, ce qui m’a énormément surpris d’ailleurs, j’ai immédiatement dit oui" explique-t-il aujourd'hui. Malheureusement, l'envie n'a pas suffit. En même temps, le club n'aurait sinon pas de soucis d'effectif, les virages pouvant remplir sans mal les trous à certains postes.
Un match directement dans les annales à Nantes donc, une rencontre plus que fébrile contre Guingamp au Vélodrome dans la foulée, avec des moqueries dans le stade, évidemment. Puis deux rencontres depuis le banc de touche. Et basta. Le joueur donne sa version : "J’ai été voir l’entraîneur, Albert Emon, ainsi que les dirigeants et je leur ai dit "Je m’en vais, je vous laisse même mon salaire". J’ai laissé de l’argent à Marseille. J’ai touché seulement un salaire, celui du mois de janvier. Je tiens à le dire. Certains joueurs s’en foutent de rester sur le banc tant qu’ils sont payés. Pas moi. Pour moi, si tu restes toujours sur le banc, tu voles ton salaire".
Aujourd'hui, Torrisi est peiné en repensant à son expérience phocéenne : "Marseille est le seul passage triste de ma carrière que je voudrais réécrire. Je n’ai pas eu la possibilité d’être en forme pour démontrer ce que je valais. Je n’étais pas un fuoriclasse, hein, mais je pouvais faire de bonnes choses".