"Si on ne gagne pas, ça va être chaud !"

Quelques minutes à peine après la défaite face à Naples mardi, Souleymane Diawara se tournait déjà vers la rencontre de ce samedi face à Reims.

Déçu de la prestation de son équipe, le défenseur marseillais avait hâte de rebondir en championnat : "Je suis abattu, car on a la chance de pouvoir jouer face à de bonnes équipes, et on ne se donne pas à 100%. C'est sûr que ça reste en travers de la gorge. Mais on a la chance de pouvoir rejouer dès samedi en championnat, et j'espère qu'on montrera un autre visage." S'il ne parlait pas de crise en cas de contre-performance face aux Champenois, Souley résumait bien la situation : "Je pense que si l'on ne gagne pas, ça va être chaud."

Si, au lendemain de la défaite en Ligue des Champions, les joueurs sont revenus entre eux sur ce match, Diawara assure dans les colonnes de L'Équipe qu'il n'y a aucune rancoeur. Quant à la concurrence, tout le monde doit s'y plier selon le défenseur marseillais : "La concurrence est-elle bien vécue ? Il faut l’accepter. Tu peux être d’accord ou pas, mais c’est le coach qui fait une équipe. Alors, il faut fermer sa gueule."

Si l'ancien bordelais craint que ce soit chaud en cas de contre-performance ce samedi, c'est en partie à cause du public marseillais qui ne supportera pas une déconvenue supplémentaire. Une pression populaire pas facile à assumer pour les nouvelles recrues : "Certains sont contrariés de se faire insulter. Mais on est à l’OM. Les spectateurs sont super exigeants. Les jeunes font leur apprentissage. J’espère qu’ils ont les nerfs solides. Sinon tu peux vite craquer ici. Avec les anciens, on est là pour les encadrer. À ce sujet-là, je ne m’inquiète pas."