"Si on a peur, on reste à la maison"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 24/08/2013 à 09:02
VA-OM. Un classique tristement célèbre. Pourtant aujourd'hui cette confrontation se résume d'avantage pour l'OM à un déplacement souvent compliqué. Pour Daniel Sanchez...
VA-OM. Un classique tristement célèbre. Pourtant aujourd'hui cette confrontation se résume d'avantage pour l'OM à un déplacement souvent compliqué (lire ici). Sur les sept derniers déplacements dans le club du Nord, l'OM n'a gagné qu'un seule fois, c'était en octobre 2008, sous les ordres d'Éric Gerets (buts de Koné, Ben Arfa et Kaboré). Pourtant cette saison l'OM arrivera au stade du Hainaut en favori cette année.
Un constat que n'a pas démenti le coach des hommes en rouge, Daniel Sanchez sur le site officiel du club. "C'est une équipe complète dans toutes ses lignes, avec un gros effectif, qui joue la Ligue des Champions. L'OM va jouer les premiers rôles en championnat. Sur le papier, il n'y a pas photo, mais la vérité est sur le terrain et il ne faut pas avoir peur. Si on a peur, on reste à la maison".
L'an dernier, VA avait stoppé de manière fracassante la superbe série olympienne de 6 matchs remportés consécutivement en Ligue 1, sur le score sans appel de 4-1. Un match référence pour Sanchez qui assure pourtant qu'il ne faut pas "comparer les deux matches, mais on va se servir un peu de ce match-là, en terme de motivation. L'année dernière, il n'y avait pas les mêmes effectifs de part et d'autre. Samedi, ce sera un tout autre match".
Méfiance tout de même, Valenciennes est réputé pour résister aux grosses équipes du championnat, comme nous le confiait Olivier Maillard de France Bleu Nord : "VA se galvanise contre les grosses équipes en général et a plus du mal contre les clubs de la deuxième moitié de tableau". Match compliqué en perspective, à moins que l'affaiblissement de Valenciennes au mercato d'été n'ait été trop important. Pour rappel VA a perdu Danic, Bong, Isimat-Mirin, Sanchez, Gomis pour ne citer qu'eux. A l'OM de ne pas se faire surprendre loin de ses bases