Rongier raconte la stratégie sur les corners de Payet
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 22/12/2019 à 00:42
Valentin Rongier dresse le bilan de la première partie de saison et revient sur la victoire contre Nîmes.
Valentin, 2e à la trêve, la première partie de saison est réussie ?
Valentin Rongier : "Oui, si on regarde le côté positif, mais on peut toujours parler des matchs où on a perdu des points, à domicile contre Montpellier, Rennes, à Metz, à Amiens... Mais c'est bien. On avance doucement, mais il ne faut pas s'enflammer."
Ces séquences sur corner où tu te retrouves seul à l'entrée de la surface, c'est travaillé ?
V.R. : "Figure-toi que non ! On les travaille jamais à l'entraînement, par contre je sais qu'on peut le faire. Mais non, on ne les travaille pas. C'est peut-être pour ça que je ne marque pas !"
Mais comment ça vient ?
V.R. : "Ca dépend des équipes, il y en a qui mettent des joueurs à la retombée du ballon et d'autres qui n'en mettent pas. Quand, il n'y en a pas, on en profite."
L'ovation reçue à la fin, ça t'a fait quelque chose non ?
V.R. : "Oui, mais ce sont tous les joueurs et le staff qui méritent une ovation, parce que ce qu'on fait actuellement, c'est beau. Je pense qu'ils voient aussi l'état d'esprit au-delà du résultat. Sur tous les matchs, on a le même niveau de détermination et c'est le plus important."
Le score reflète-t-il le match ?
V.R. : "Je te trouve un peu dur avec nous, parce qu'on avait quand même la maîtrise du match et ils étaient dangereux sur les transitons offensives, c'est là où ils sont forts. On est revenus en 2e période avec un cran en plus de détermination et ça nous a permis de marquer vite, et forcément, une fois qu'on marque, le stade Vélodrome s'emballe et c'est plus dur pour les adversaires."