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Interview

Rongier : "il ya quelque chose qui est en train de se créer"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 23/09/2024 à 01:38

Rongier : "il ya quelque chose qui est en train de se créer"Rongier : "il ya quelque chose qui est en train de se créer"

La réaction de Valentin Rongier après Lyon-OM (2-3).

C'est une soirée qui entre dans l'histoire de l'Olympique de Marseille, car tout a été très compliqué dès l'expulsion de Léo, mais ça se termine en apothéose. Comment l'avez-vous vécu sur le terrain et comment avez-vous cru en cette victoire ?

Valentin Rongier : C'est le football, il faut y croire jusqu'au bout. On savait que ça allait être un match compliqué. On était venu ici pour imposer notre jeu avec et sans ballon. Il y a eu cet événement en début de match avec l'expulsion de Léo, comme tu l'as mentionné, mais c'est ça le football, il faut y croire jusqu'au bout. Je pense que nous n'avons vraiment pas démérité ce soir. Certes, Lyon a eu la maîtrise du ballon sur l'ensemble du match en raison de notre infériorité numérique, mais sur toutes les situations que nous avons eues, nous avons cru jusqu'au bout, et voilà, nous sommes très contents du résultat ce soir.

C'est un scénario de dingue, non ?

V.R : C'est un super scénario, surtout pour nous, venir gagner à l'extérieur dans l'Olympico à 10 contre 11, c'est extraordinaire. Je pense que c'est à l'image de notre début de saison : on continue à bien faire les choses sur le terrain, et tout ce qui se passe en dehors crée une dynamique que l'on ressent quand on regarde les matchs.

C'est facile de le dire après ce match, mais on sent qu'il se passe quelque chose cette saison. Il y a eu beaucoup de changements : un nouveau coach, une nouvelle philosophie, beaucoup de nouveaux joueurs, certains anciens qui sont restés. Ce mélange commence à prendre, même si c'est encore perfectible.

V.R : Oui, bien sûr. Je pense que le coach le dira encore ce soir : il y a beaucoup de choses perfectibles. Il dit souvent que nous sommes à 40-50 % de notre potentiel, et je pense qu'il a raison. Comme je l'ai dit, quelque chose est en train de se créer. Ce n'est pas un hasard si les trois joueurs entrés ont marqué. Aller chercher cette victoire à 10 contre 11, c'est un signal fort, et il faut qu'on s'appuie là-dessus.

Quand le score revient à deux-deux, qu'est-ce qui vous pousse à aller chercher ce dernier but, à trouver cette étincelle ?

V.R : C'est notre capacité à nous projeter. Nous connaissons notre qualité. Après l'expulsion, nous avons observé le jeu de l'OL, et nous savions que nous aurions des espaces en contre-attaque. Ils nous ont laissé des ouvertures, et nous avons su marquer au bon moment.

Neal Maupay est passé avant toi, et vous paraissez très calmes, alors que tout Marseille est en train de sauter de joie. Est-ce que ce n'est pas le match du siècle ?

V.R : Oui, mais il faut rester humbles. Nous sortons d'une saison moyenne. Là, nous faisons un début de saison presque parfait, avec juste un match nul contre Reims. Mais dans le football, tout va très vite. Il faut garder les pieds sur terre et continuer à travailler, car nous sommes encore loin de notre objectif.

Comment jugez-vous le début de saison de Lyon ?

V.R : C'est une belle équipe. Sur le papier, ils ont de bons joueurs, mais ils ont aussi eu beaucoup de changements dans leur effectif, ce qui se voit. C'est une équipe qui a encore besoin de travailler, mais ils ont des joueurs avec beaucoup de potentiel.

Vous savez que vous êtes attendus à l'aéroport, vous n'allez pas rentrer seuls ?

V.R : Ça, c'est Marseille ! Nous savons que les supporters sont toujours avec nous. Ce soir, nous sommes déçus qu'ils n'aient pas pu venir célébrer la victoire avec nous et nous soutenir pendant le match, mais nous l'avons fait pour eux et pour toute la ville de Marseille. Nous serons heureux de les retrouver à Marignane.

Dernière question sur toi : tu viens d'enchaîner ton deuxième match, tu as joué encore plus ce soir que la semaine dernière. Comment te sens-tu physiquement et dans la compréhension de ce que l'on te demande sur le terrain ?

V.R : Comme tu le sais, cela faisait longtemps que je n'avais pas joué. Rien ne remplace les matchs. On a beau s'entraîner et faire du cardio, c'est en enchaînant les rencontres que l'on se sent bien. À Nice, j'ai joué latéral droit, et ce soir, je suis encore entré à ce poste, puis je suis passé au milieu en deuxième mi-temps. Ce n'est pas facile, mais je m'adapte du mieux possible aux besoins du coach. Je travaille toute la semaine pour être attentif à ces deux postes et donner le maximum.

Dernière question sur le coach : il a fait beaucoup de changements ce soir alors que vous étiez en infériorité numérique. On a l'impression qu'il est le seul à croire en ces choix. Que peux-tu dire sur lui ?

V.R : Je ne pense pas qu'il soit le seul à y croire. Quand on voit la mentalité et la performance des joueurs qui sont entrés ce soir, c'est une réaction collective. Oui, c'est lui qui fait les changements, mais tout le monde se sent concerné dès le début. Les remplaçants savent qu'ils peuvent faire la différence, et ce soir, ils l'ont prouvé.