Rongier : "Des belles choses aussi ce soir de notre côté"

Valentin, une défaite ici à Monaco dans un match que vous aviez pourtant très bien démarré. Qu'est-ce qui peut expliquer ce déséquilibre offensif et défensif ce soir ?

Valentin Rongier : "Il y a beaucoup de choses à travailler encore. On sait qu'il y a du boulot, ça s'est vu ce soir. Maintenant, il y a des choses positives. Comme vous l'avez dit, on a bien démarré le match. Mais on se fait surprendre sur des détails, on prend des buts un peu idiots, et on sait qu'au niveau, il faut gommer tout ça, mais on lève la tête et on ne lâchera pas, c'est certain."

Comment est-ce que tu expliques tous ces duels perdus sur ces buts, ces placements un peu tardifs notamment sur le coup franc vite joué, comment est-ce que tu expliques ça ?

V.R. : "Comme je l'ai dit, ce sont des détails, un manque de concentration. Il faut qu'on lève la tête, il faut qu'on efface tout ça pour devenir une équipe très solide parce qu'on a les capacités pour ça."

Trois jours pour préparer ce match avec le nouveau coach, on ne cherche pas d'excuses bien entendu, mais vous avez appris déjà des choses avec ce coach ?

V.R. : "Oui, on ne cherche aucune excuse. Comme je vous l'ai dit, tous les joueurs, toute l'équipe, tout le staff lèvent la tête, on regarde devant et on va préparer ce match tranquillement."

Qu'est-ce qu'il y avait de bien selon toi ce soir ?

V.R. : "Je trouve qu'on a proposé du jeu, qu'on a mis le pied sur le ballon, qu'il y avait beaucoup de situations et de temps dans le match où on a maîtrisé. Maintenant, il ne faut pas s'asseoir là-dessus, bien sûr, on sait qu'il y a beaucoup de choses à travailler, je l'ai déjà dit, je me répète. Mais vous qui avez regardé le match, je pense qu'il y avait de belles choses aussi ce soir de notre côté."

Dix buts encaissés en trois matchs, c'est un constat qui est difficile...

V.R. : "Oui, bien sûr. Mais en aucun cas on n'accable qui que ce soit. C'est toute l'équipe qui défend. On le sait, au football de haut niveau, ce sont tous les joueurs, les 11, les 16, tous ceux qui jouent, qui défendent. Et ça prouve qu'il y a du travail et qu'il faut qu'on défende tous ensemble."