Ronald Zubar taille le banc marseillais
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/03/2013 à 13:40
Pour son retour au Vélodrome, Ronald Zubar a posé son regard sur la situation actuelle de l'OM. Sans concession.
Discret dans les médias depuis son retour en Ligue 1 cet hiver, Ronald Zubar n'a pas fui face aux micros marseillais, qu'il a bien connu pendant trois saisons. L'occasion de constater que l'athlétique défenseur n'a pas perdu son sens de l'humour, n'hésitant pas à se présenter comme la raison numéro 1 de l'inefficacité offensive marseillaise.
Cela t'a fait quelque chose de revenir au Vélodrome ?
Ronald Zubar : "Oui et non. Oui parce que c'est toujours plaisant de rejouer contre ses anciens clubs. C'est vrai que j'avais coché la date sur le calendrier quand j'ai signé à l'ACA. Et non parce que c'est un match comme les autres et qu'il ne fallait pas chercher à trop en faire. Je suis venu pour essayer de bien faire le boulot. C'est vrai que je connais un peu la maison et je sais très bien comment les choses vont. Si au bout d'un quart d'heure ça ne marque pas, ça va commencer un peu à se tourner contre l'équipe. Donc plus ça avançait, plus on était solides."
Tu suis toujours l'OM ?
R.Z. : "De près même, puisque je suis toujours en contact avec des joueurs et c'est l'OM quand même ! Même si tu n'as pas envie de suivre, tu allumes ta télé, on en parle tous les jours. Donc je suis malgré moi ..."
Par rapport aux autres équipes du haut de tableau, que vaut l'OM ?
R.Z. : "Je pensais qu'ils allaient plus pousser que ça, surtout à domicile après le match nul à Lyon. Ce que je trouve un peu déplorable à Marseille cette année c'est la profondeur du banc. Je pense que c'est ça qui leur fait un peu défaut. Quand on voit les autres cadors du championnat, ce sont des joueurs qui peuvent être titulaires en Ligue 1. Marseille a fait le choix de la jeunesse. On verra l'avenir, ça ne paie pas en ce moment mais c'est une équipe qui ne prend pas beaucoup de buts. Ils ne marquent pas trop mais ça va tourner."
Le stade n'a plus rien à voir avec celui qui tu as connu ?
R.Z. : "C'est vrai que ce n'est plus pareil. C'est un nouveau projet, c'est vrai que là ça ne ressemble pas à grand-chose mais avant l'Euro, ça devrait être pas mal."