Rod Fanni n'envie personne en sélection

A l'honneur dans le nouveau numéro de Surface, qui sortira ce lundi 30 septembre, Rod Fanni se livre dans une interview où il parle de la hiérarchie en Ligue 1 avec Paris et Monaco mais aussi de l'argent qui pollue les relations dans le football. Le latéral marseillais raconte notamment que, lorsqu'on le reconnaît, le prix des meubles ou les additions grimpent subitement. Le Martégal livre aussi son sentiment sur sa situation en équipe de France, où aucun arrière droit ne s'est vraiment dégagé.

Fanni n'hésite pas à dire qu'il se trouve sous-médiatisé, malgré le fait de jouer à l'OM : "C’est une impression. Mais ce sont des choses que je ne maîtrise pas. Il faut dire ce qui est : Paris est très médiatisé. Debuchy a été beaucoup plus rappelé que moi. Cela joue aussi. Peut-être que quand lorsque j’étais en sélection, j’étais plus médiatisé". Si le défenseur fait référence à cette période où il était régulièrement appelé dans le groupe, entre 2008 et 2010, il ne désespère pas de pouvoir s'y refaire une place durablement : "Sortir un numéro 1 au poste de latéral droit actuellement, c’est compliqué. Mais bon, je sais ce dont je suis capable, je ne vais pas juger les performances des autres même si j’ai mon avis. Lorsque je regarde tous les joueurs qui sont à ce poste, je n’envie rien à qui que ce soit. Partant de ce principe, je ne vois pas pourquoi je ne croirais pas en mes chances. Par rapport à ma capacité à jouer dans l’axe ou sur un côté, je suis à l’aise dans les deux cas".

Dans le bi-hebdomadaire, vous pourrez également retrouver une interview d'un des candidats à la primaire socialiste à Marseille, Patrick Menucci, qui ne ménage pas, entre autres, Jean-Claude Gaudin : "Il ne comprend rien au football. Il suit les rencontres de l’OM, certes en tribune présidentielle, mais il est incapable de faire la différence entre un corner et un coup franc".