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Interview

PSG-OM : Abardonado et Rongier se livrent sur les clés du match

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 23/09/2023 à 14:00

PSG-OM : Abardonado et Rongier se livrent sur les clés du matchPSG-OM : Abardonado et Rongier se livrent sur les clés du match

Pour le Classique de demain, le coach et le capitaine de l'OM semblent avoir une idée précise du plan tactique à adopter.

Pancho, le 4-3-3 contre l’Ajax était-il instructif ? Sera-t-il reconduit contre Paris avec une approche ambitieuse et un plan clair ?

Jacques Abardonado : "On a échangé avec David (Friio), on s'est posé la question, on a posé le pour et le contre, on a plusieurs systèmes en tête, on a encore une séance aujourd'hui à préparer, on verra bien comment ça se passera, on a une petite idée mais bon, on vous le dira demain".

En tant qu'entraîneur, en tant que Marseillais, comment vis-yu ce match particulier avec l'actualité récente ?

J.A. : "C'est une joie, en tant que jeune Marseillais, jeune coach, de se présenter face au grand Paris Saint-Germain. Pour moi, c'est une grande fierté et on va démontrer toutes nos qualités footballistiques sur ce match, en espérant qu'on va prendre beaucoup de plaisir. On va là-bas pour aller chercher un résultat".

Face au PSG actuel, une équipe solide, pensez-vous qu'il y a une opportunité à saisir ? Ils ont montré des performances variées récemment, à la fois positives comme contre Dortmund, mais aussi des difficultés en Ligue 1. Allez-vous aborder ce match avec l'ambition de gagner en vous disant que Paris n'est pas imprenable ?

J.A. : "Vous savez, tous les matchs sont différents, chacun a sa propre histoire. Le PSG est une grande équipe, il ne faut pas l'oublier. Nous irons sur le terrain avec une conviction, en mettant en place ce que nous savons devoir faire. Nous voulons que les joueurs prennent du plaisir, car ce sera une belle fête et je peux vous assurer que ce sera un grand match".

Pour vous, quelle est votre recette pour y parvenir, pour lutter face au PSG ?

J.A. : "Un match, comme je dis, se passe et ne ressemble pas à un autre. Moi, ce que j'aime, c'est que les joueurs soient à leur poste pour qu'ils soient le plus performants possible. Après par moment c'est possible qu'il y ait des joueurs qui peuvent changer de poste, pas tout le monde. Pourquoi ? Parce que le besoin de l'équipe le demande ou peut-être qu'on n'a pas la solution".

Bonjour Valentin, pour ton dixième Classique avec l'OM contre le PSG demain, comment te prépares-tu pour un match aussi crucial dans la saison?

Valentin Rongier : "Je crois qu'il faut aborder le match au Parc sans complexe, particulièrement dans la situation actuelle. Comme vous l’avez vu, nous ne jouons plus dans le même système, nous avons très peu de temps pour préparer ce match. Nous viserons la qualité, car nous n'avons pas le temps pour la quantité. Cela impliquera une bonne séance aujourd'hui, de la vidéo, beaucoup de discussions et de communication. Ce qui est certain, c’est que je ne crois pas que nous pouvons jouer aussi ouvertement que nous l'avons fait contre l'Ajax, car nous nous exposerions encore plus contre cette équipe du PSG. Mais nous avons un plan, nous savons comment nous allons jouer, et nous essayerons de l'appliquer".

Concernant le match de demain et face à Mbappé, vos expériences passées ont-elles aidé à élaborer des stratégies pour mieux le contenir ?

V.R. : "J'espère que je pourrai vous dire oui après la rencontre. Nous connaissons tous la qualité de Mbappé ; si nous lui laissons des espaces, c’est là qu’il est le plus à l’aise. Mais il ne faut pas oublier que ses coéquipiers aussi ont beaucoup de qualité, donc ce n’est pas que lui. Il faut que nous fassions un match plein et que nous laissions le moins d’espace possible".

A ton avis c'est quoi la clé pour faire un gros match, un gros coup demain à Paris ?

V.R. : "Pour moi, il faut qu'on joue ce match sans complexe, voilà, avec une idée bien claire dès le départ et surtout rester concentré pendant 90-95 minutes parce qu'on sait qu'ils ont beaucoup de joueurs de qualité et à tout moment ils peuvent faire la différence. Il faut qu'on soit bien en bloc, qu'on laisse le moins d'espace possible et qu'on soit surtout très solidaires".