PSG : Baup sait pourquoi l'OM a perdu...
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/10/2013 à 08:24
Conscient que la manière dont son équipe a perdu le match contre le PSG a frustré de nombreux supporters, Elie Baup a dû se défendre...
Conscient que la manière dont son équipe a perdu le match contre le PSG a frustré de nombreux supporters, Elie Baup a dû se défendre ce mercredi devant la presse. Les effets pervers de la supériorité numérique, la comparaison avec Usain Bolt, voilà les arguments avancés par le coach de l'OM.
Elie, la défaite contre le PSG a été très mal vécue par les supporters marseillais, comment votre équipe a-t-elle pu lâcher cette victoire ?
Elie Baup : "On avait attaqué ce match avec une idée directrice, en jouant haut pour récupérer le ballon, résultat, on n'a pas vu le PSG pendant 30 minutes. On a fait de très bonnes choses, mais à partir du moment où on a ouvert le score en se retrouvant à 11 contre 10, il s'est passé dans notre équipe un tournant conséquent, puisqu'on a pris le but derrière. Pour moi, le match réside dans le fait qu'on ait pris ce but qui était évitable, je n'avais aucune possibilité d'intervenir puisque ça se déroulait comme on l'avait prévu sur la 1ere mi-temps. Il aurait fallu ne pas prendre le but. On était parti pour faire un exploit, mais cette notion d'exploit, une fois qu'on a mené 1-0 en supériorité numérique, elle a été diluée. C'est un phénomène psychologique. Ça arrive souvent. Il y a eu un moment de décompression inconscient et on a pris le but... Pour l'essentiel du match a reposé sur la 1ere mi-temps."
Mais il y avait 45 minutes encore derrière...
E.B. : "Oui mais après il faut remettre dans le match, mais ce but a été conséquent... En plus, notre adversaire a redoublé de qualité, il a super bien défendu, et mentalement, il était encore plus dans le match en se retrouvant à 10 contre 11. Il faut savoir que de nombreux joueurs du PSG ont évolué en Italie et là-bas les entraîneurs font travailler les joueurs à dix contre onze, ou inversement. Donc s'il y a un reproche à me faire, on peut dire ça, car je n'ai pas travaillé cette situation."
Vous remettez donc davantage en cause le mental de vos joueurs ?
E.B. : "Non c'est un tout. Sur les quatre matchs qu'on a perdus face à ces équipes supérieures en budget, il y a des similitudes, des choses qui reviennent. Quand le mec s'aligne contre Usain Bolt, il sait qu'il peut le battre, on veut toujours faire l'exploit, mais si Bolt ne se claque pas ou ne rate pas son départ, ça va être difficile de le gagner. C'est le sport, des fois on veut bouleverser les choses, ne pas accepter la logique, aller très loin de notre investissement, mais on est rejoint par la réalité du terrain. Dommage."