Sur le mois de mars, Elie Baup n'a utlisé que 15 joueurs. Et les jeunes n'en font pas partie.
Sur le mois de mars, Elie Baup n'a utilisé que 15 joueurs. Et les jeunes n'en font pas partie, eux qui n'ont finalement quasiment pas eu de temps de jeu cette saison avec les pros et qui ont dû se contenter d'apparitions sur le banc de touche.
Mais pour l'entraîneur olympien, cela ne veut pas dire que l'OM délaisse sa politique de jeunes, annoncée comme importante en début d'exercice. "Cet axe de travail est moins visible, car nos jeunes ont mois de temps de jeu par le biais de la concurrence : par exemple, Raffidine Abdullah a joué au début de la saison, car Barton était suspendu. Aujourd'hui il est opérationnel. Il y a aussi Romao, Cheyrou. Il est donc en 4e position dans la hiérarchie au milieu, ce qui est logique par rapport à son âge, mais il est toujours là. Quand on prend des joueurs comme Aloé, Abergel, Anani... même s'ils n'ont pas de temps de jeu, ils sont toujours avec nous à l'entraînement, dans la préparation des matchs. Ça participe à leur construction. Je sais que ce travail-là est constructif pour l'avenir, et il y a un avenir ici pour ces jeunes."
Baup rappelle ainsi que l'OM s'est tourné vers une "politique de formation forte" pour ne plus rater les futurs talents issus de la région. "Le bassin autour de Marseille, avec le bassin parisien, est celui d'où sont issus les plus grands nombres de jeunes. On a donc la chance d'avoir ça sous notre porte, il faut l'accentuer et l'utiliser. C'est la volonté du club de développer ça."
On notera que l'équipe réserve de l'OM, composée essentiellement des jeunes issus de la génération 94, jouera un match capital pour la montée en CFA avec la réception du leader Nice dans deux semaines, le dimanche 14 avril à 15h.