Pour Labrune, l'environnement a joué

A l'heure du dernier match de la saison, Vincent Labrune dresse un long bilan de la saison dans les colonnes de La Provence avant d'évoquer l'avenir.

Si la satisfaction concernant l'embellie sportive est bien réelle, lorsqu'il porte son regard sur cette saison 2012-13, le président de l'OM a cependant du mal à cacher qu'il a été marqué par certains évènements extra-sportifs au cours de l'année, notamment lorsque l'affaire des écoutes a été révélée (lire ici) : "Les gens qui surfent là-dessus à un moment où le club a un genou à terre, le truc surnaturel des manifestations des pseudo-supporters... Ça a mis une ambiance délétère autour de nous et cela m'a meurtri. Je ne sais pas s'il y a une relation de cause à effet, mais on n'a pas gagné un match après cette histoire".

Si sur le coup les joueurs avaient assuré que cela ne les perturbait pas, André Ayew était revenu sur ces évènements avant le match de Troyes il y a quelques jours de manière incisive : "On a été sur le podium toute l'année, pourtant des fois on revenait à domicile et on avait des supporters contre nous. Ce sont des choses qui nous ont fait mal, qui nous ont touchés. Ils n'étaient pas contents on ne savait pas pourquoi, mais bon on a tout donné pour le club, on n'a pas de regrets" (voir la vidéo à partir de 1min05). 

Dans son entretien fleuve, au moment d'évoquer son publi-communiqué dans L’Équipe à l'attention de Pape Diouf (lire ici), Labrune a trouvé une autre relation de cause à effet sur les résultats de l'équipe : "Je constate que depuis qu'on a fait ça, on n'a plus entendu personne. Et par le plus grand des hasards, on n'a plus perdu un match, sauf celui de Saint-Étienne que je mets à part".