Vendredi soir, c'est avec émotion qu'Albert Emon va recroiser la route de l'AC Ajaccio qu'il a entraîné entre décembre 2012 et juin 2013.
Vendredi soir, Albert Emon va recroiser la route de l'AC Ajaccio qu'il a entraîné entre décembre 2012 et juin 2013, puis où il a été "prête-nom" après le départ de Fabrizio Ravanelli en novembre dernier. L'entraîneur adjoint de l'OM, qui reste très attaché au club corse, se méfie d'une formation qui débarque au Vélodrome sans pression.
Albert, lors du match aller, vous étiez sur le banc d'Ajaccio, quel souvenir vous gardez de ce match ?
Albert Emon : "Ajaccio avait pas mal débuté le match si je me souviens bien, puisqu'il y avait 1-1 à un moment donné, avant que Gignac ne débloque la situation pour Marseille. L'OM avait été très solide, Ajaccio avait fait son match quand même. Mais Marseille l'avait emporté."
Sur le banc d'Ajaccio, on a vu tout le monde se lever après le but corse sauf vous, vous aviez déjà la tête à l'OM ?
A.E. : "Non, pas du tout. Je n'étais pas déjà à l'OM, j'étais à Ajaccio. C'était mon premier match, vous connaissez ma discrétion et mon humilité. Donc à partir de là c'était pour les joueurs, pour le staff technique d'Ajaccio que ce but était marqué, et moi je ne venais qu'en consultant."
Pour vous ça va être spécial en terme d'émotion ?
A.E : "C'est vrai qu'Ajaccio m'a permis de me relancer après presque sept mois d'inactivité. C'est un club familial, où il est agréable de travailler. J'y suis resté six mois, l'équipe s'est maintenue en Ligue 1, c'était l'objectif. Pour moi ça a été une source de bonheur."
Ajaccio a redressé la tête depuis deux rencontres...
A.E. : "C'est une équipe qui a tourné autour d'une victoire pendant longtemps. J'ai vu leurs matchs contre Lorient, le PSG, ils avaient fait de bons matchs. C'est une équipe qui avait envie de bien faire, de bien figurer dans cette Ligue 1, et actuellement, ils sont performants."
De quoi faudra-t-il se méfier sur ce match ?
A.E. : "Il faudra se méfier de cette confiance retrouvée, de leur envie de se faire plaisir jusqu'à la fin du championnat. Ce genre d'équipe devient redoutable sur un match."