Le nouvel entraîneur de l'OM confirme qu'il ne se voit rester que trois matchs encore sur le banc avant de retrouver son poste de directeur sportif.
Le nouvel entraîneur de l'OM, José Anigo, confirme qu'il ne se voit rester que trois matchs encore sur le banc, avant de retrouver son poste de directeur sportif.
José, avez-vous trouvé votre schéma avec le quatuor Thauvin-Payet-Gignac-Khalifa devant ?
José Anigo : "Je ne sais pas, chaque match est différent. Là, contre Dortmund, on était parti dans l'idée de ne pas subir contre Dortmund, parce que c'était une grosse équipe et tout le monde nous voyait bétonner. Bon, au final, au bout d'une demi-heure et l'expulsion de Dimitri, il a fallu bétonner, effectivement, en tirant deux lignes. Mais jusque-là... Je trouve ça dommage, parce qu'il y avait match quand même à 11 contre 11. Bien sûr qu'on est déçu du match, on est déçu de la défaite, on est déçu de sortir de la Ligue des Champions comme ça, mais si on veut regarder le côté positif des choses, il y a eu un combat avec des joueurs qui ont lutté ensemble et qui ont montré un autre visage. Dans ce club, c'est ce qui est important quand même".
Dimanche, c'est Lyon, un match qui tient à coeur à votre président.
J.A : "Jouer Lyon, jouer Dortmund, ce sont de gros matchs, intéressants. Après, ce qui se passe en externe, j'essaie de m'extraire de ça, parce que ça ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est de préparer l'équipe et j'ai encore trois matchs à faire avec eux, donc le vivre à fond et les amener à prendre des points à Lyon. Sportivement, c'est l'objectif. Que ce soit Lyon, Bordeaux, il va falloir prendre des points".
Vous parlez de trois matchs, vous ne vous voyez toujours pas aller plus loin ?
J.A : "Non".
Ce n'est pas difficile de concerner les joueurs, qui peuvent se dire que, de toute façon, dans trois matchs, vous ne serez plus là ?
J.A : "Ils m'auront toujours comme directeur sportif, quoiqu'il arrive, donc ils ne pourront pas me saborder. Et puis, on n'est pas dans cette relation-là. C'est plutôt paternel, mais qui peut être aussi dur quand il faut l'être. Je les connais par coeur, ils me connaissent par coeur. Ils connaissent mon caractère, je connais le leur. Donc je sais où il faut les titiller quand c'est nécessaire. Entre eux et moi, il y a du respect".