Payet accepte les critiques et dit se remettre en cause

Dans quelle disposition abordez-vous ce match ?

Dimitri Payet : "On reste sur une bonne série en championnat mais on a été davantage atteint par le match perdu à la dernière minute à l’Olympiakos. C’était celui-là qu’il fallait au moins ne pas perdre, alors que contre City on savait que ça allait être difficile. On est déçu sur ces deux matchs, mais avec plus de regrets sur celui de l’Olympiakos."

Tu as digéré la déception de ne pas avoir été titulaire contre City ?

D.P. : "Oui bien évidemment que j’ai été déçu, car j’aime jouer ce genre de match. Après il y a une stratégie qui avait été mise en place par le coach, il faut respecter ses choix."

Quelle est votre ambition pour le match de demain ? C’est forcément les trois points ou un point peut vous suffire ?

D.P. : "On n’a plus de marge de manoeuvre, c’est notre dernière chance. Il faudra prendre des points ici, car on sait après qu’on aura deux matchs à domicile sur la phase retour."

C’est le moment de prendre Porto qui n’est au mieux non plus ?

D.P. : "Certes ils ne sont pas dans leur meilleure période, mais ils sont devant nous au classement, ils sont chez eux… Ils auront à coeur de gagner. A nous de faire ce qu’on a bien fait ces dernières semaines en championnat. On a un système dans lequel on s’est bien adapté, j’espère demain que ce système payera."

Est-ce que le record de 12 défaites en Ligue des Champions pèse dans la préparation de votre match ?

D.P. : "Certes c’est quelque chose qu’on a vu, mais on a envie surtout de prendre des points pour se replacer dans le classement du groupe et pour continuer cette aventure européenne. Il faudra le faire à tout prix demain."

Comment avez-vous pris les critiques à votre égard, sur le plan individuel et collectif ? Qu’avez-vous à répondre aux supporters ?

D.P. : "Rien. La critique fait partie du jeu, quand on est un peu moins bien, il faut savoir l’accepter et se remettre en cause, chose que je fais personnellement. Il n’y a que le travail qui fera en sorte d’être plus performant, plus décisif. Sur le plan collectif, certes on n’a pas été flamboyant dans le jeu ces derniers temps, mais on a pris des points même en n'étant pas bons. C’est important. Et on travaille beaucoup pour s’améliorer." 

Tu as connu un début de saison compliquée, est-ce que tu te sens mieux physiquement ?

D.P. : "(Il répond sèchement) Je me sens de mieux en mieux, oui."

On ne reconnait pas le visage de l’OM en Ligue des Champions, comment tu t’expliques ?

D.P. : "Par exemple sur le match à l’Olympiakos, on aurait pu avoir un meilleur résultat, mais il ne faut pas oublier non plus que ça fait six ans (en fait sept ans) qu’on n’a pas joué cette compétition et très peu de joueurs dans l’effectif l’ont joué. C’est un début pour beaucoup d’entre eux. C’est un fait, on ne peut pas le nier. Il faut qu’on apprenne."

Tu comprends que les supporters attendent autre chose de votre part en Ligue des Champions ?

D.P. : "Après zéro point en deux matchs, oui bien évidemment. Nous aussi, on est frustrés. On perd à la dernière minute à l’Olympiakos, contre City c’était un niveau au-dessus, il faut le dire, mais on a rivalisé durant une partie de la seconde mi-temps. On est conscient qu’il faut faire beaucoup plus car c’est une compétition qui est exigeante et qui demande que l’on soit tous à notre meilleur niveau."