Passi évoque son rôle pour le mercato

Franck Passi va fêter son quatrième match de Ligue 1 cette saison face à Reims, son deuxième face aux Champenois (il avait pris place sur le banc à Reims lors de la 2e journée, pour une défaite 1-0). Depuis qu'il a repris en main l'équipe première, son bilan est de deux victoires (à Sochaux et Angers), pour un match nul (contre Nantes). Il lui reste désormais trois matchs à diriger (Reims, Troyes et Paris). Et après ? Et bien tout dépendra des décisions des dirigeants, mais justement, ces dirigeants ne sont à cette heure pas encore connus. Le flou règne à l'OM, et Franck Passi n'échappe pas aux questions concernant l'avenir très indécis du club.

Franck, que diriez-vous à d'éventuels repreneurs qui se pencheraient sur l'OM ?

Franck Passi : "Ce que je pourrais dire, c'est que c'est le seul club qui a gagné la Ligue des Champions (sic). Pour avoir été recruteur auparavant, quand vous partez dans un pays lointain ou proche, tout le monde connait l'Olympique de Marseille parce qu'on a gagné la Champion's League. Quelque part, c'est une enseigne, une image et lorsque ça marche, il y a des millions de gens qui nous suivent, et nous suivent encore. Les supporters ont encore en tête le grand OM et c'est pour ça qu'ils nous suivent."

C'est une mauvaise saison...

F.P. (il coupe) "Des tas de clubs ont fait de mauvaises saisons. Milan, Madrid, Barcelone ont fait de mauvaises saisons. Ce n'est pas pour ça que les supporters ne restent pas supporters. S'ils le sont, c'est parce qu'on les a touchés à un moment donné. Si un repreneur arrivait, j'imagine qu'il essaierait de créer un climat pour qu'il y ait des résultats et que les supporters reviennent."

Toi, quel que soit le repreneur, tu te verrais entraîner l'OM la saison prochaine ?

F.P. : "Je suis entraîneur. Si on me donne une équipe, j'entraîne."

Cet été, un gros mercato s'annonce. Vous êtes déjà sur ce chantier ?

F.P. : "On y travaille, oui. C'est difficile d'en dire plus. Vous me parlez d'un éventuel repreneur. S'il arrive, peut-être qu'il fera table rase et arrivera avec 15 ou 20 joueurs. On ne sait pas ce qui va se passer, donc on reste sur du concret, travailler en fonction des éléments qu'on a nous."

Mais convaincre des joueurs dans un tel contexte, ça reste compliqué non ?

F.P. : "On reste l'Olympique de Marseille."

Mais, on travaille, ça veut dire quoi concrètement ?

F.P. : "On travaille, on prend les contacts, on liste des joueurs. On sera prêts pour qu'au moment où une porte ou l'autre va s'ouvrir, et bien on sache ce qu'on a à faire."