Paire : "Avec Grosjean, on s'envoie des textos à tous les matchs de l'OM"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 09/10/2020 à 15:00
Grand supporter de l'OM, comme Marion Bartoli, Benoît Paire est venu encourager les joueuses de l'OM contre Rodez (0-5) dimanche dernier. Tout juste éliminé de Roland-Garros, le tennisman n'a pas résisté à l'idée de voir jouer son équipe préférée. Interview.
Benoît, qu'est-ce que tu fais en tribunes, pour le match des féminines entre l'OM et Rodez ?
Benoît Paire : "Je suis venu voir ma famille qui vit dans le Sud. De passage sur Marseille, j'avais envie de voir un petit peu de foot, en attendant le match entre Lyon et l'OM. J'avais envie de me mettre le match des féminines en avant-bouche".
Un vrai supporter.
B.P : "Ouais, à fond sur l'OM, à fond sur le foot. Ca fait plaisir d'assister à un match de football féminin, pour moi c'est la première fois. Je suis content de le découvrir en vrai, j'avais vu un peu ce que ça donnait à la télé. Après, si je me déplace, c'est avant tout pour voir l'OM gagner".
Tu te lèves même pour apostropher l'arbitre de touche s'il lève trop rapidement le drapeau...
B.P : "Mais il n'y avait pas hors-jeu sur la dernière action ! C'est vrai que je suis compétiteur dans l'âme, je suis supporter de l'OM donc je veux les voir gagner, que ce soit le foot féminin, masculin, les poussins... alors je ne sais pas comment on dit, mais j'ai envie de voir l'arbitre se tromper un peu dans notre sens".
Ca fait des années que tu clames ton amour pour l'OM, comment ça se passe sur le circuit avec les autres tennismen ? Vous parlez foot aussi ?
B.P : "Il y a pas mal de Marseillais dans le tennis donc je ne me fais pas brancher là-dessus. Avec Sébastien Grosjean, le capitaine de la Coupe Davis, on s'envoie des messages à tous les matchs de l'OM. On a aussi regardé ensemble la finale de la Ligue des champions et on était à fond pour le Bayern Munich. Julien Benneteau est aussi pour l'OM, Richard Gasquet est pour Paris mais dans l'ensemble ça se passe très bien. Au contraire ça nous fait des sujets de discussion quand on se retrouve tous autour d'un dîner. Chacun son équipe, moi c'est l'OM".
Michael Llodra a son père qui a joué au PSG...
B.P : "Son père y a joué exact, il est fanatique du PSG, ça n'a pas aidé entre nous déjà que... mais non il n'y a pas de souci avec Micka. Après c'est vrai qu'avec la victoire de l'OM lors du dernier PSG-OM, j'étais quand même content de revenir au club de voir tous les parisiens et de leur dire qu'enfin l'OM avait gagné et que Paris était mal parti cette saison. Bon, ils se sont bien rattrapés depuis, il va falloir que l'OM en fasse de même et se remette à gagner des matchs".
Pioline avait fait des matchs à Roland-Garros avec le maillot du PSG. Tu pourrais le faire avec la tenue de l'OM toi ?
B.P : "Il faut attendre l'année prochaine. Le prochain tournoi de l'Open 13. Déjà cette année je devais le faire mais c'était compliqué. J'ai demandé à mes sponsors, ils sont d'accord, donc l'année prochaine je rentre avec le maillot quand il y aura à nouveau un peu d'ambiance dans le stade".
Quand on pratique un sport individuel, on doit avoir tendance à regarder plus un joueur qu'une équipe en particulier. Quels sont les joueurs qui t'ont fait aimer l'OM ?
B.P : "Drogba. J'étais fan de ce joueur, de sa personnalité. Drogba m'a fait encore plus aimer ce club même si je l'aimais déjà avant. Des mecs comme ça, comme Mamadou Niang aussi, ont fait beaucoup de bien et ont apporté énormément à ce club. Je me suis identifié à eux et je suis très content de les avoir supportés, et surtout de les avoir vu évoluer sous les couleurs de l'OM".
Et quel est le joueur le plus Benoît Paire ?
B.P : "Quel olympien me ressemble le plus ? Je ne sais pas trop. Ce qui est sûr c'est que j'ai pas mal de potes à l'OM : Valentin Rongier, Maxime Lopez, Florian Thauvin, ce sont des mecs que je vois de temps en temps. Mais je ne sais pas à qui me comparer, vous allez me le dire..."
Mario Balotelli non ?
B.P : "Ah ouais, Balotelli. C'est vrai qu'il était encore plus fou que moi. Dans le style, ça peut me ressembler un peu. Mon match à Rome (il a envoyé toutes ses balles en cloche, ndlr), c'est du Balotelli dans les mauvais jours, ça peut m'arriver. J'essaie au maximum d'éviter ça. Avec toutes les histoires de Covid en ce moment ce n'est pas facile, j'ai du mal à rester concentré sur un match de tennis par moments".