Dans l'émission le Super Moscato Show, Pablo Longoria a tenu à s'exprimer sur le début de saison de l'OM et son avenir.
L'Olympique de Marseille traverse une période délicate sur le plan sportif et institutionnel. Le président de l'OM a choisi le micro de RMC Sport et profite de cette trêve pour revenir sur le début de saison houleux et surtout donner sa vision à court et moyen termes.
Longoria revient sur la réunion avec les supporters
Avant de parler de ses ambitions et de son projet pour l'avenir, Pablo Longoria est revenu sur la réunion avec les supporters en septembre et a tenu à clarifier certains propos : "Oui, cela a dépassé les limites dans tous les contextes sportifs. Oui, les groupes de supporters sont des amis qui ont dépassé les limites. Oui. Y a-t-il eu des menaces de mort ? Non. Et à aucun moment je n'ai proféré ces paroles affirmant qu'il y a eu des menaces de mort. C'est une accusation très forte, mais en même temps, je considère que quel que soit le type de désaccord d'un supporter envers un dirigeant d'un club de football, il ne devrait pas être toléré."
Pablo Longoria avoue ses erreurs
Il a ensuite abordé le sujet de l'instabilité avec les changements d'entraîneurs chaque année qui lui sont reprochés. Là aussi, il ne se défile pas et assume ses erreurs, notamment sur le choix de Marcelino "C'est une erreur de notre part en tant que club, et je m'en attribue la responsabilité individuelle, de ne pas avoir analysé la situation et d'avoir minimisé l'impact d'une transition d'un style de jeu à un autre. Permettez-moi de partager une confidence. Avant de prendre sa décision Marcelino m'a demandé : Comment envisages-tu la transition d'un style à l'autre ? Et j'ai répondu que je n'étais pas préoccupé par cette transition d'un style à l'autre. La réalité, c'est que cela a été une analyse de ma part très superficielle, notamment parce que beaucoup de joueurs qui ont continué de la saison dernière avaient intégré ces façons de jouer. Et la construction d'un collectif très organisé, telle que voulue par Marcelino a été compliquée pour les joueurs comme celle que Gennaro Gattuso cherche à mettre en place maintenant. C'est quelque chose que nous avons pris à la légère."
Un président pleinement impliqué
Enfin, il a tenu à affirmer sa volonté de continuer à l'Olympique de Marseille. : "J'ai pris la décision de continuer, de m'investir dans la durée. Ce serait irresponsable, injuste, inconscient et manquer de respect envers l'institution de l'Olympique de Marseille de partir. Si je suis fragilisé ? Je ne crois pas. J'ai beaucoup d'énergie, beaucoup d'envie. Il est vrai que j'ai compris beaucoup de choses. Pour rendre ce club plus stable, plus solide, il est nécessaire d'avoir une personnalité présidentielle très forte. Parce qu'on ne peut pas se laisser emporter par la tension du moment, par les nerfs. Tout au contraire, un dirigeant de club de football et un président de l'Olympique de Marseille doivent être des personnes très analytiques et très froides pour prendre de nombreuses décisions. C'est très important en ce moment."
À l'heure où le bateau olympien tangue, il était important qu'on puisse retrouver un capitaine complètement investi et concerné par le club. Cela semble être le cas avec Pablo Longoria. De bon augure pour la suite ?