"On a fait semblant d'avoir de l'ambition"

C'est vrai, la défaite contre le Paris Saint-Germain (2-0) ne laissera probablement pas autant de traces que certains revers dans le même stade quelques années auparavant. Sur le terrain, la différence de niveau entre les deux équipes était telle qu'il devenait illusoire de croire à un hold-up des Olympiens.

Mais le problème, comme le souligne Michel Tonini, président des Yankees, sur le plateau du Talk Show, c'est que les joueurs n'ont pas été vaincus les armes à la main : "Quand j'entends les commentaires d'après-match, c'est encore pire. On a fait semblant d'avoir de l'ambition et on accepte très volontiers leur domination et ça c'est inacceptable". Sur ces fameuses déclarations, Romain Canuti réclame un peu plus de cohérence dans le camp marseillais : "Soit avant t'es resigné, donc à la fin tu peux positiver, par exemple avec la prestation de Dimitri Payet. Mais si tu as joué la carte de la fierté avant, tu évites de trouver des motifs de satisfaction après une défaite 2-0, face à une équipe qui n'a pas forcé en plus".

Dans le jeu, Maxence Volpe rejoint le chef du groupe de supporters, l'OM a fait semblant : "Quand on doit déclencher un pressing, on doit le déclencher réellement, à quatre, cinq. On n'a pas joué en bloc-équipe. Mais là si tout le monde n'est pas à 100%, c'est difficile". Mais pour Julien Mariani, même avec des Valbuena, Ayew, Thauvin et Romao dans un bon jour, l'OM ne s'en serait pas sorti : "On n'a pas eu une occasion. Pas une frappe ! Tant qu'il n'y aura pas d'argent à Marseille, on y arrivera jamais".

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