OM : "Waouh, quelle ambiance !" les souvenirs de l'OM et du Vélodrome pour Ramos
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 08/01/2025 à 14:30
Les souvenirs de Luiz Felipe Ramos concernant l'OM et le Vélodrome.
Je voudrais savoir tout simplement pourquoi ce choix de l'Olympique de Marseille avec un retour dans un championnat européen ?
Luiz Felipe Ramos : Bonjour à tous. Je suis très heureux d'être ici. Mais tout d'abord, je voulais remercier le président qui m'a donné cette opportunité de porter ce maillot, un maillot qui représente un peuple, une ville passionnée de football. Donc, pour moi, être ici, c'est vraiment une source de joie. Je remercie également Benatia, qui, dès le premier jour, m'a fait me sentir important dans son projet et qui m'a montré que le club est en pleine croissance. Je suis très heureux d'avoir fait ce choix et d'être ici avec vous. Je tiens également à remercier Fabrizio Ravanelli, qui, dès mon arrivée, m'a fait sentir chez moi ici. Je dois aussi remercier tous ceux qui travaillent ici ainsi que mes coéquipiers, qui m'ont tout de suite intégré.
Cristiano Ronaldo ou Neymar ont récemment déclaré que le championnat saoudien est meilleur que la Ligue 1. Qu'en pensez-vous, vous qui avez joué là-bas ? Et que savez-vous du championnat de France ?
L.F : Aujourd'hui, tous les championnats sont difficiles. Il n'y a plus de matchs faciles. Je suis déjà venu ici pour jouer contre Nice et Marseille, et ce sont toujours des matchs compliqués. La Ligue 1 est un championnat très physique. Ce que vous mentionnez est l'avis de Cristiano Ronaldo, mais ce n'est pas le mien. Ici, je vois un championnat qui se développe, avec des attaquants de très haut niveau, très physiques. En tant que défenseur, ce sont des joueurs qui aiment prendre la profondeur. Je vais devoir être prêt pour les duels, mais je pense que ce championnat est très fort.
Vous avez affronté l'OM à quatre reprises : trois fois comme titulaire et une fois comme remplaçant. Avez-vous ressenti, dès la première fois, la puissance du Vélodrome ? Est-ce un stade qui vous a marqué ?
L.F :Oui, assurément. Avant même d'entrer sur le terrain, on sent déjà l'ambiance. Les supporters sont là, même à l'extérieur, pour attendre le bus ou pendant l'échauffement sur la pelouse. On voit ces milliers de personnes qui crient, et on se dit : "Waouh, quelle ambiance !" Tous les joueurs rêvent de jouer dans des stades comme ça. Maintenant que je fais partie de cette équipe, ce sera encore plus spécial pour moi.
En repensant à vos matchs contre l'OM, vous avez eu un beau duel avec Milik lors de votre dernier passage ici. Vous en souvenez-vous ?
L.F : Oui, bien sûr. Je connaissais Milik depuis longtemps, il jouait à Naples, c'est un très grand attaquant. Je me souviens de ce match, on avait fait match nul 1-1. Immobile avait marqué, et Payet avait égalisé en toute fin de match. C'était un beau match, ici, au Vélodrome.
Comment avez-vous été accueilli dans le vestiaire, notamment par vos coéquipiers en défense comme Leonardo Balerdi ? Quel est votre avis sur vos partenaires défensifs ?
L.F : Tout le monde m’a très bien accueilli. J’ai affronté l’OM il y a un an en match amical, sous l’ère Tudor, et j’avais déjà pu discuter avec certains joueurs. La défense de l’OM est solide, comme en témoigne le classement. Être à sept points du PSG montre qu’il y a un bon groupe, uni, où tout le monde tire dans le même sens. La défense, ce n’est pas seulement les défenseurs, c’est le travail de toute l’équipe, des attaquants jusqu’au gardien. Concernant Balerdi, je le connaissais de nom, mais on ne s’était jamais parlé. C’est un grand défenseur qui progresse énormément et qui est devenu capitaine. Jouer à ses côtés sera un plaisir.
Vous avez connu des villes très passionnées comme Rome ou Séville. À quoi vous attendez-vous à Marseille ? Cette ambiance a-t-elle influencé votre choix ?
L.F : Oui, bien sûr. Les supporters ici ont une mentalité et une passion similaires à celles que j’ai connues à Rome ou à Naples. Ils aiment les joueurs de caractère, ceux qui se battent pendant 90 minutes et mouillent le maillot. Je sais où je mets les pieds. Ici, les supporters sont fous de leur club, et cela me motive encore plus. Je vais tout donner pour ces couleurs et pour mes coéquipiers.
Dernière question : comment souhaitez-vous qu’on vous appelle, Luis Felipe ou Ramos ? Nous espérons pouvoir crier votre nom lors de vos buts de la tête.
L.F : Non, Ramos, c’est bon !