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Interview

OM : Veretout révèle l'organisation initiale de Gasset

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 26/02/2024 à 14:34

OM : Veretout révèle l'organisation initiale de GassetOM : Veretout révèle l'organisation initiale de Gasset

Jordan Veretout nous a expliqué la tactique de Gasset après la victoire face à Montpellier (4-1).

C'est un résultat important, une semaine cruciale. Comment avez-vous réussi une fois de plus à surmonter l'ouverture du score après avoir concédé le premier but?

Jordan Veretout : C'était un match très important pour nous. Tous les matchs sont importants, mais celui-ci en particulier. Nous étions sur une victoire en Coupe d'Europe, une qualification, et nous avions à cœur de renouer avec la victoire ce soir. Le but encaissé dès le début nous a affectés, mais avec l'état d'esprit que nous avons affiché sur le terrain, nous savions que nous pouvions renverser le match en mettant la pression sur cette équipe.

 

Es-tu déjà à 100%?

J.V : Je reviens, je reviens. Ça faisait un peu plus de 20 jours que j'étais hors des terrains. C'est sûr que ça a manqué, mais j'ai tout fait pour revenir le plus rapidement possible. Aujourd'hui, la chose la plus importante, c'est que l'équipe a gagné et enchaîne avec une deuxième victoire.

 

Penses-tu qu'il y a une réussite qui n'était pas présente avec Gennaro?  On a l'impression que le karma a un peu changé.

J.V : Oui, il faut aussi avoir un peu de chance. Ils touchent les poteaux. Je pense qu'il y a deux semaines auparavant, c'était filoche. Donc il faut aussi un peu de chance. Mais aussi offensivement, on a montré de belles choses. Et ce soir, on met quatre buts. On a été présents. Et c'est bien pour les attaquants de marquer et d'avoir gagné 4-1.

 

Jordan t'étais associé à Geoffrey Kondogbia dans l'entre-jeu. Sur le côté droit, il y avait Ismaila Sarr, à gauche il y avait Amine, devant il y avait Iliman et Pierre-Emerick. Ça ressemble au final à ce qu'il y avait en début de sa ison. En termes de composition, qu'est-ce qui a changé? Quelles étaient les consignes différentes dans l'animation de ce que tu as pu avoir cet été?

J.V : Après, le schéma tactique au début du match ce n'était pas ça, mais en fonction du match, on s'adapte aussi à l'adversaire. Mais au début du match, c'était Kondogbia qui était devant la défense, moi et Amine un peu plus haut, et il y avait Iliman en soutien de Aubameyang. Donc voilà, mais c'est un schéma qui change et avec du mouvement, on a pu mettre en difficulté aussi cette équipe de Montpellier, et voilà, c'est en bougeant sur le terrain qu'on peut faire de belles choses.

 

Le football est particulier quand même parce qu'il y a une semaine, l'Olympique de Marseille était en grande difficulté, là en quatre jours, quatre, cinq jours vous avez réussi à reprendre confiance déjà en repartant de l'avant avec des résultats, qu'est-ce qui fait que du presque du jour au lendemain ça fonctionne?

J.V : Je ne sais pas... déjà, je n'étais pas venu jeudi dernier, mais un petit message pour notre coach (Gattuso) et son staff, car ils ont quand même fait du très bon travail. Ils ont essayé d'insuffler cette hargne et tout ce qu'ils avaient à nous donner. Ils ont tout donné jusqu'au dernier jour. Maintenant, le nouveau coach a eu des mots, on s'est parlé aussi. Ensuite, on est revenu à des choses basiques. Je me rappelle très bien du début du match où on dégage et on joue le deuxième ballon. Parfois, il faut revenir à des choses un peu basiques pour reprendre un peu confiance en nous. Et ensuite, quand ça va bien et qu'on se sent bien sur le terrain, c'est là qu'on peut jouer et procurer du beau football.

 

Vous êtes nombreux à avoir parlé du coach Gattuso. Est-ce que aussi son départ fait qu'il y a eu une prise de conscience et une envie de se rattraper, de se dire on est aussi peut-être responsable de ça?

J.V: Bien sûr, c'est nous qui sommes sur le terrain. Ce n'était pas suffisant ce qu'on faisait, ce qu'on produisait. Donc voilà, il faut qu'on se remette en question aussi. On est les joueurs, on est les acteurs du terrain. On n'a pas le droit de faire ce qu'on a montré. Maintenant, on s'est parlé, il y a un nouveau coach qui est arrivé, qui connaît très bien la Ligue 1, qui nous met en confiance, qui nous parle beaucoup et voilà aujourd'hui ça nous sourit et il faut continuer comme ça sur les prochains matchs.

 

Penses-tu que la période compliquée est passée ?

J.V : J'espère, mais ça reste le football, d'une semaine à l'autre, ça peut tourner, donc voilà, il faut rester concentré. On part de très loin, vraiment très loin. Maintenant, on va prendre match après match. Et voilà, mais il faut continuer dans ce qu'on a montré, dans l'agressivité, dans la détermination. Et voilà, continuer à ce qu'on montre depuis deux matchs.

Oui, parce que c'est ça, il y a des victoires. Et ça c'est le gros changement. Mais dans le jeu, il y a des choses qui changent.

J.V : Les victoires amènent les victoires. Donc voilà, il ne faut pas lâcher, il faut rester humble. On sait où on était il y a une semaine, donc voilà, on prend match après match. On ne se prend pas la tête, on sait qu'on a fait des erreurs, on essaye de les corriger. Et aujourd'hui, ça nous a souri. On a une semaine pour bien préparer Clermont et penser juste à Clermont.

On parlait de Karma tout à l'heure, est-ce que tu penses qu'il a changé aussi pour Ilimane Ndiaye qui sort, ce soir, un match incroyable?

J.V : Oui, je suis content pour lui, ça fait du bien. Il marque au Vel, il a fait un gros match, il a gardé les ballons, il s'est retourné, il a fait jouer les autres. C'est bien pour lui, c'est bien pour l'équipe. Tous les joueurs sont importants et on aura besoin de tout le monde jusqu'à la fin de saison.