OM-VA reporté, Monsieur Varela s'explique

Suite à la décision de reporter la rencontre entre l'OM et Valenciennes, prévue ce samedi à 17 heures, l'arbitre du match, Monsieur Bartolomeu Varela et le délégué de la rencontre, Christian Gras, ont expliqué leur décision.

"Vu les intempéries depuis ce matin, et ce qui nous est annoncé pour la fin d'après-midi, et malgré tous les efforts qu'a fait le club pour rendre la pelouse acceptable et utilisable, à 15 heures, quand Mr Varela est venu constater l'état de la pelouse, il a pris la décision d'attendre un peu et de voir si ça s'améliorait ou pas. Les joueurs se sont échauffés, l'arbitre est aussi allé sur le terrain, voir l'état de la pelouse, et il n'y a eu aucune amélioration, au contraire, il y a eu davantage de détérioration. Ce qui fait qu'il a pris la décision de remettre la rencontre à une date ultérieure, et non pas à demain, du fait que l'OM rencontre l'OGC Nice en Coupe de France, et il n'y aurait que deux jours de délai, et il en faut toujours trois. La rencontre est remise à une date ultérieure, on le regrette" a précisé Christian Gras.

Il y a eu consensus sur votre décision ? Les joueurs sont venus vous voir ?

Bartolomeu Varela : "Les joueurs ont eu la politesse de venir me saluer et de me souhaiter les voeux, c'est très bien. Il y a eu consensus entre les arbitres, le délégué et les instances des clubs. L'état du terrain ne nous permet pas de jouer cette rencontre aujourd'hui à 17 heures. Notamment par rapport à l'état du terrain, mais il est aussi hors de question de mettre en danger l'intégrité physique des joueurs. Et malheureusement, vu l'état du terrain, démarrer le match aurait mis en danger l'intégrité physique des joueurs et la nôtre. C'est la raison principale pour laquelle j'ai remis ce match."

À quel moment avez-vous pris la décision de remettre le match ?

B.V. : "On est arrivé à 14h50, le terrain était en train d'être débâché, donc détrempé, mais jouable. On a donc décidé de maintenir le match jusqu'au moment de l'échauffement. Il s'est remis à pleuvoir fortement après 15 heures. On est sorti pour l'échauffement, et même pour nous, arbitres, il était difficile de courir. Tout était inondé, le ballon ne circulait plus et il était impossible de jouer sur cette pelouse."

Les joueurs vous ont-ils parlé ?

B.V. : "J'ai demandé l'avis aux joueurs, mais j'ai pris la décision en mon âme et conscience, je pense, la juste décision."

Vous avez aussi pris en compte l'état de la pelouse ?

B.V. : "Oui, bien sûr. L'état de la pelouse a été pris en compte. Il était impossible de retracer les lignes de touche. On avait une ligne de touche d'une largeur de 30 cm. Donc, il était impossible de prendre les bonnes décisions sur un terrain pareil."