OM : quand les parents des joueurs de l'OM ont la parole

A l'occasion d'un numéro spécial consacré aux parents de footballeur, le mensuel So Foot a donné la parole notamment à Mohamed Guendouzi ainsi que Christian et Danièle Rongier. 

Le debrief sacré dans la voiture

Cadre manager dans un hôpital, professeur de karaté sur son temps libre depuis 30 ans, le père de Mattéo Guendouzi est devenu le gérant de ses sociétés lorsque le milieu a rejoint Arsenal, "mais c'est l'argent de Mattéo, pas le mien. Lui et moi, sur le plan financier, nous ne sommes pas dans le même monde, et je suis heureux pour lui, il le mérite pleinement. J'habite au même endroit, j'ai toujours ma veille C4...". Au cours de l'entretien, il se rend compte de ce qui a pu aider au développement de son fils : "Mes enfants ont toujours eu la fibre compétitive et j'ai fait en sorte de la stimuler. J'étais constamment dans l'activité sportive avec eux. Avec Mattéo, il y avait toujours un débriefing dans la voiture, après les matchs ou les entraînements. Il en était demandeur, c'est un rituel qui l'aidait à stimuler sa réflexion. Aujourd'hui, il est entouré de professionnels bien plus qualifiés que moi... Mais les petits debriefs, je continue à lui en formuler". A noter que Milan, le petit frère de Mattéo Guendouzi, joue en jeune à l'OM.

"Comment va ton fils ?"

Les parents de l'ancien Nantais évoquent eux le regard qui change. "Dès qu'il passe pro à Nantes, Valentin prend une place différente. On me demande à chaque fois comment va mon fils. Je demande toujours en retour lequel. Je ne veux pas que l'attention soit focalisée sur un seul de mes enfants. Quand on se balade dans une ville comme Nantes, au début, ce qui est frappant, c'est que les gens le reconnaissent, le sollicitent... Au travail, je ne suis plus "Monsieur Rongier", je deviens "le papa de Valentin Rongier". Depuis quelques années, quand les enfants font des cadeaux collectifs, la quote-part de Valentin est naturellement plus importante que celle de ses frères... mais c'est le cadeau des enfants, pas celui de Valentin !", explique "Monsieur Rongier".