OM-PSG toujours au-dessus de PSG-ASM

Avec l'émergence de l'AS Monaco, OM-PSG n'est plus considéré comme le choc phare du championnat. Ou du moins, il perd de sa splendeur. L'Équipe relève par exemple que le mot "Clasico" a été beaucoup moins utilisé que la saison passée (750 fois en 2012, 553 fois en 2013).

Ce qui ne manque pas de faire rire Éric Di Meco sur BFM TV, toujours attaché au choc : "La rivalité OM-PSG a été montée de toutes pièces, mais il y avait un terreau. Bien sûr, c’était la capitale contre la province. Mais il y avait aussi le côté rebelle de Marseille, qui a toujours été en opposition avec Paris, qui a toujours voulu se détacher. Maintenant, le président de la Ligue essaye de nous inventer une nouvelle rivalité entre Monaco et le Paris Saint-Germain. Mais ça ne prendra pas ! Parce qu’il n’y a pas l’antagonisme, il n’y a pas les supporters monégasques. On peut nous le vendre et nous le survendre, ce match… Ce sera sûrement un superbe match de football dans les années à venir. Mais il n'y aura pas la rivalité qu'il peut y avoir pour OM-PSG".

Peut-être parce que le coeur de cette rivalité, c'est la passion de l'OM, comme le prouve le témoignage de Lorik Cana, qui, s'il a joué dans les deux clubs, est bien plus attaché aux couleurs phocéennes. "En arrivant à l’OM, j’avais tout de suite mis les choses au clair : oui, j’arrivais du PSG, j’étais fier d’y avoir évolué, d’avoir été formé là-bas, mais j’avais voulu venir à Marseille parce que j’étais supporter de ce club depuis tout petit et que je voulais rallier le plus grand club de France. Je ne me suis pas retenu de dire ce que je pensais, explique l'Albanais sur Lequipe.fr, qui n'écarte pas l'idée d'un retour en Ligue 1. J’ai 30 ans, il me reste encore quelques années, je me sens bien physiquement. Revenir en France n’est pas dans mes projets immédiats, mais si je reviens un jour, si l’envie et l’opportunité se conjuguent, ce sera à Marseille. Nulle part ailleurs".