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Interview

OM : Payet veut s'engager contre les incidents dans les stades

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 31/01/2022 à 16:47

OM : Payet veut s'engager contre les incidents dans les stadesOM : Payet veut s'engager contre les incidents dans les stades

Dimitri Payet et l'OM vont rejouer ce match à Lyon, qui avait été arrêté après quelques instants suite à un jet de bouteille dans la tête du meneur de jeu de l'OM. Le Réunionnais affirme qu'il va s'engager personnellement dans la lutte contre la violence dans les stades.

Ca a été dur de te remettre de la bouteille reçue à Lyon en novembre ?

Dimitri Payet : "Mentalement, ça a été compliqué, parce que c'était la 2e fois. C'est vrai qu'on avait entendu, comme je l'avais dit dans ma tribune, beaucoup de personnes du monde du football donner leur avis sans lancer la moindre idée pour régler le problème. C'est un combat que je veux mener, que je vais mener personnellement. Je ne sais pas qui me suivra, mais je veux faire tout ce qui est possible pour pouvoir rayer ces violences, ces images qu'on voit depuis trop de week-ends depuis le début de la saison. Ca n'a pas sa place dans les stades de football et nous, les joueurs, sommes les premiers à prendre nos responsabilités sur ces choses-là".

Ça veut dire que ça va au-delà de la prise de parole ?

D.P. : "Oui, ça va au-delà de la prise de parole. Je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant, mais je travaille à côté avec des gens pour essayer de construire quelque chose qui puisse aider à faire en sorte que si les décideurs ne savent pas prendre des décisions, nous les joueurs on le fera".

Depuis cet incident, tes performances sont toujours aussi bonnes. Comment as-tu fait ?

D.P. : "J'ai traversé pas mal d'épreuves, ça en fait partie. Ces épreuves que j'ai vécues m'ont toujours servi et j'ai toujours su en tirer le positif, même si là c'était plus compliqué. Mais j'ai été bien entouré par le club, mes coéquipiers et ma famille, qui m'ont beaucoup rassuré et parlé. J'avais l'impression d'être le fautif dans ces deux histoires, que ce soit à Nice ou à Lyon. C'était plus ça qui était difficile à digérer que la bouteille en elle-même".