OM : Pape Gueye s'exprime sur sa mise à l'écart

C'est un bon résultat, c'est une troisième victoire consécutive depuis l'arrivée de Jean-Louis Gasset. Vous marquez beaucoup de buts, vous êtes souverain, même si vous vous êtes fait un peu peur avec l'égalisation de Clermont.

Pape Gueye : C'est vrai, ce soir, on avait à cœur de remporter ce match. Comme l'a dit le coach, c'était un match piège parce que Clermont avait besoin de points. On savait qu'on devait tout faire pour remporter ce match. Et ce n'était pas facile vu les conditions, mais on savait que si on mettait les ingrédients nécessaires, on pouvait gagner. C'est vrai qu'on s'est fait peur, notamment sur le but, mais on a su redresser la barre en marquant les quatre autres buts. On est très contents ce soir en gardant l'humilité et en travaillant.

 

Comment vivez-vous cette période faste ? Qu'est-ce qui fait que vous êtes aussi réalistes, que vous mettez les ballons au fond ?

P.G : Je pense que déjà, on peut voir sur chaque but, que ce soit des joueurs qui commencent ou qui sont sur le banc et qui rentrent. Le coach essaie de maintenir tout le monde. Donc on voit que tout le monde est bien concentré. Vous avez vu sur les personnes qui sont entrées aujourd'hui, Luis, Faris, ils nous ont amené les autres buts. Donc on va continuer à travailler. Je pense que c'est bon pour la suite. Et voilà, il y a l'Europa League et continuer en Ligue 1 pour grappiller le maximum de points. 

 

Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? On est forcément contents de te retrouver. Est-ce que tu t'es dit "je ne vais jamais rejouer"?

P.G : Honnêtement, moi, j'étais focalisé sur ce que je faisais. À la CAN, j'étais sorti blessé malheureusement, donc je suis revenu au club. C'est vrai qu'il y a eu ce moment-là où j'étais, entre guillemets, écarté du groupe. Maintenant, moi, j'ai toujours travaillé. Maintenant, le coach a fait appel à moi, je suis très content d'être là, d'aider mes coéquipiers et j'espère que ça va continuer.

 

Mais tu la savoures cette première titularisation de la saison en Ligue 1, on est au mois de mars, t'es passé par tous les états, on t'a suivi à ton retour au mois de décembre, il y a eu la CAN, tout ce qui s'est passé. Là aujourd'hui c'est quoi ton état d'esprit?

P.G : Je suis très heureux. En plus, on gagne ce match. Si on n'avait pas gagné, je n'aurais pas été content. Mais on gagne. Franchement, j'ai fait 60 minutes. Je pense qu'au fur et à mesure des matchs, je vais me sentir de mieux en mieux. Je suis très content.

 

Le coach, t'apprécie, ça a été l'un de ses premiers mots. Ça, ça doit faire chaud au cœur, forcément, non?

P.G : Non, bien sûr. Honnêtement, quand on est un joueur de foot, on n'attend que ça, du soutien du coach. Donc moi, je tiens à le remercier parce qu'il est arrivé dans une position où ce n'était pas facile pour lui. Et il a su prendre des décisions fortes. Et voilà, c'est pour ça que je le remercie.

La pieuvre est de retour ? Tu attends quoi pour la suite?

P.G : Qu'on gagne les matchs. Moi, personnellement, je vais continuer à travailler, mais le plus important, c'est le collectif. Qu'on gagne encore beaucoup de matchs, qu'on remporte plus de points et qu'on garde cette envie d'aller grappiller.