OM : Moumbagna remercie Aubameyang et les supporters
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 19/04/2024 à 02:13
La réaction du buteur Faris Moumbagna après la qualification de l'OM face à Benfica.
Raconte un peu ton but ?
Faris Moumbagna : C'est une émotion que je ne peux pas expliquer. Il n'y a que sur le terrain que tu peux la ressentir. Mais je tiens à féliciter mes coéquipiers, notamment Aubam qui fait un travail remarquable sur le côté, qui a la lucidité de jeter un coup d'œil et de faire ce beau centre, ainsi que toute l'équipe qui a tout donné jusqu'au bout. On n'a rien lâché, on a continué à travailler les uns pour les autres, et aussi les jeunes qui ont fait preuve de courage aujourd'hui. Voilà, on a tout donné en tant qu'équipe et on ressort vainqueur aujourd'hui.
Raconte-nous comment tu as vécu ce moment-là, cette action ?
F.M : Je vois Auba sur le côté, il fait l'appel, je me dis qu'il faut que je me déplace vers l'autre côté, parce que je joue excentré de l'autre côté. Arriver dans la surface, c'est juste un coup d'instinct, je me dis premier poteau, il n'y a personne au deuxième, donc on va tout chercher pour le premier poteau. Heureusement que le ballon est arrivé au premier poteau et que je n'ai plus qu'à recadrer ma tête, et c'est but.
Raconte-nous ce que tu as ressenti à ce moment-là ?
F.M : Après, je me dis peut-être qu'il va être dévié. Ensuite, ils se mêlent les pattes. Quand je vois que ça rentre, il y a toutes les émotions, il y a le sourire, il y a l'adrénaline, le stade qui se lève. Je tiens aussi à remercier les supporters qui nous ont toujours poussés tout au long de cette saison. Quand je suis arrivé, j'ai directement ressenti la ferveur.
Faris, on a senti aussi que tes coéquipiers étaient à bout. Toi, tu es rentré, tu avais un peu de jus, tu es allé au contact un peu avec le genre de Benfica juste pour dire à tes coéquipiers "vous pouvez compter sur moi, je suis devant, je vais vous aider, je vais aider un peu sur le pressing et sur l'impact physique notamment", tu leur as apporté ça ?
F.M : Oui, bien sûr, quand on rentre, c'est un plus pour les coéquipiers. On a un sang neuf, il faut tout donner, et voilà, il fallait que je leur montre qu'on peut toujours le faire, et c'est ce que j'ai fait.