OM : Les raisons qui ont poussé Luiz Felipe Ramos à signer
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 08/01/2025 à 14:21
Les premiers mots de Luiz Felipe Ramos à l'OM.
Est-ce que la présence de De Zerbi a été importante dans votre choix ? Vous l'avez côtoyé en Italie, qu'est-ce qu'il représente pour vous comme entraîneur ?
L.F : Bien sûr, cet entraîneur a été fondamental dans mon choix. Pas seulement lui, mais l'OM, qui est évidemment un grand club, a aussi beaucoup compté. Quand une équipe comme celle-là te contacte, te parle de son projet, et te fait te sentir important, c'est normal de dire oui immédiatement. Je connais Roberto De Zerbi depuis Sassuolo, où il était toujours difficile d'affronter ses équipes, ainsi qu'à Benevento. Quand j'ai discuté avec lui, je lui ai dit que j'avais vraiment envie de travailler avec lui, de comprendre ses méthodes et ses entraînements. Ses joueurs ont l'air de s'éclater sur le terrain, et c'est ce que je veux aussi : prendre du plaisir, jouer au football et donner le meilleur de moi-même pour ce maillot et ces couleurs.
L'OM est très ambitieux cette saison. Plusieurs joueurs disent que les dirigeants ont vraiment affiché cette ambition en renforçant l'équipe avec des noms importants comme Adrien Rabiot, Pierre-Emile Højbjerg, Mason Greenwood, ou Rulli. Est-ce que vous avez senti, dans les discussions, que vous rejoignez un club qui est à un tournant ?
L.F : Oui, bien sûr. Comme je l'ai dit plus tôt, il y a ici un grand projet. Tous les dirigeants travaillent dur pour mettre le club au sommet. On voit déjà ce qui a été réalisé cette saison, et je pense que ce n'est que le début d'un très grand projet. L'OM doit toujours rester dans le top 4. Quand on joue la Ligue des champions, le niveau doit s'élever, et c'est ce que nous essayons de faire ici à Marseille.
Vous avez remercié les dirigeants, le président Mehdi et Fabrizio Ravanelli. Pourriez-vous nous dire comment les discussions se sont déroulées ? Quand avez-vous reçu le premier coup de fil concernant ce projet de l’Olympique de Marseille ?
L.F : La première fois qu'on m'a appelé, si je ne me trompe pas, c'était le 26 ou 27 décembre. C'est Benatia qui m'a contacté pour me parler du projet du club. Il m'a expliqué les ambitions et j'ai tout de suite accepté le défi. C'est vraiment ce projet qui m'a convaincu. Le club se développe énormément et cela se ressent dans le sérieux des personnes qui travaillent ici. Dès le premier jour, je me suis senti comme chez moi, ce qui est très important pour un footballeur. Maintenant, il faut que je travaille dur pour jouer, et je suis prêt à m'entraîner intensément pour cela.
Tout le monde sait que vous êtes très ami avec Joaquin Correa. Avez-vous discuté avec lui à propos de l’Olympique de Marseille ?
L.F : Oui, bien sûr. J'ai parlé avec lui lorsqu'il était ici. On se parlait déjà régulièrement au téléphone. Il m'a toujours parlé de l’atmosphère incroyable et des supporters impressionnants. Pour nous, Sud-Américains, cette passion est quelque chose qui nous donne de l'énergie et nous pousse à nous dépasser. Il m'a toujours dit du bien du club, des gens qui y travaillent, des joueurs, et de la ville. Cela a renforcé mon envie de venir ici.
Pouvez-vous nous parler un peu de votre style de jeu ? On sait que vous pouvez évoluer dans une défense à quatre ou à trois, que vous êtes agressif mais aussi technique. Pouvez-vous développer, s’il vous plaît ?
L.F : Comme l'a dit Fabrizio Ravanelli, je suis un joueur qui donne tout à l’entraînement et sur le terrain. Chaque match est important pour moi. En Italie, j’ai beaucoup appris sur l’art de défendre, et cela m’a permis de progresser. Je suis un joueur humble, avec une grande envie d’apprendre, notamment avec le coach De Zerbi. Mes qualités principales sont une bonne lecture du jeu et une capacité à aller au duel. Je suis agressif, parfois un peu trop, mais je travaille pour m’améliorer sur cet aspect. Je veux être à la hauteur de l’Olympique de Marseille.
Le style de jeu de Roberto De Zerbi repose beaucoup sur des relances courtes et précises depuis la défense. Avez-vous été sensibilisé à cette exigence ?
L.F : Oui, bien sûr. Je connais déjà cet entraîneur depuis l’Italie, et il est toujours difficile de jouer contre ses équipes. Elles gardent la possession et obligent les défenseurs à jouer un très grand nombre de ballons. Avec lui, un défenseur doit attendre le dernier moment pour sortir de la pression. J’ai regardé des vidéos de ses équipes sur YouTube pendant nos discussions. Tous les joueurs veulent travailler avec un entraîneur comme lui parce qu'ils prennent du plaisir sur le terrain. Défendre dans des petits espaces, être attentif sans le ballon, ce sont des points sur lesquels je vais travailler tous les jours.