OM : La "fierté" de Gigot quand il porte le brassard
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 19/12/2023 à 18:01
En conférence de presse avant la rencontre Montpellier-OM, a reconnu apprécié porté le brassard de capitaine avec son club de coeur.
Samuel, tu es capitaine de ton équipe, de ton club de cœur. Est-ce que tu peux nous parler de ça? Est-ce que c'est un point en plus, c'est compliqué à gérer? Ou finalement c'est quelque chose qui peut te libérer et t'aider à en donner encore plus sur le terrain, à tes coéquipiers?
Samuel Gigot : Pour moi, c'est une fierté avant tout. Je pense que quand j'étais petit, c'est quelque chose que je ne sais même pas si j'aurais imaginé, être un jour capitaine à l'OM, en l'absence de notre capitaine bien sûr, mais c'est quelque chose d'exceptionnel. Mais après, rien n'a changé pour moi, je reste le même. Il y a pas mal de leaders dans l'équipe, et nous sommes tous ensemble. Comme je l'ai déjà dit, le plus important, c'est qu'on aille tous dans la même direction. Le coach nous donne une direction, à nous d'y aller et d'amener tout le groupe ensemble.
Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de la perte de régime de l'équipe en seconde mi-temps ? Penses-tu que c'est lié au mental ou plutôt au physique ?
Samuel Gigot : C'est une bonne question. C'est vrai que ces derniers temps, on a eu pas mal de soucis en deuxième mi-temps. Je pense que c'est plus une question de mentalité. En effet, lors des débuts de deuxième mi-temps, on a du mal à se remettre dedans, on baisse d'intensité, et c'est vrai que les équipes adverses en profitent pour prendre confiance. Après, voilà, c'est le sport aussi. Souvent, on fait de bonnes premières mi-temps, mais en deuxième mi-temps, les équipes s'adaptent un peu à nous, et on a du mal à répondre sur cet aspect-là. Mais, je pense qu'il faut qu'on continue à attaquer, à aller vers l'avant, même si on mène au score ou même si ça se passe bien en première mi-temps, il ne faut rien lâcher. Ce que je veux retenir, c'est qu'on a réussi à gagner ces matchs, car il y a quelques temps, on ne les gagnait pas. C'est ça le plus important. Mais on sait sur quoi on doit travailler.