OM : Koné a hâte de découvrir le Vélodrome

Qu’est-ce qui a fait que tu as choisi l’OM ?

Ismaël Koné : Franchement, je suis une personne sincère, et quand tu parles avec des personnes honnêtes qui te parlent de choses sérieuses, il est plus facile de faire un choix. Comme tu l'as dit, j'ai parlé avec beaucoup de clubs, mais les discussions que j'ai eues avec les personnes ici ont rendu le choix évident. De plus, le coach a également joué un rôle important. Marseille est un club légendaire, et c'est une grande opportunité pour moi. Aujourd'hui, je suis content et je pense que beaucoup de gens sont fiers de ce choix. Voilà pourquoi j'ai signé à Marseille.

Quels ont été les arguments du coach pour vous attirer ?

I.K. : Cela a été assez simple. C'est un coach qui pratique un football que j'apprécie beaucoup, avec une approche offensive visant à créer des espaces pour certains joueurs. C'est quelque chose qui me correspondait parfaitement. J'avais déjà vu ce qu'il avait accompli en Premier League, donc c'était assez facile. De plus, j'ai parlé avec des personnes de confiance qui le connaissent bien, ce qui a renforcé ma confiance et ma fierté de pouvoir venir ici et jouer avec lui.

As-tu échangé avec Jonathan David avant de venir à l’OM ?

I.K. : Oui, je lui ai parlé, mais il ne voulait pas venir lui. Bien sûr, je lui ai posé des questions. Cela fait maintenant 4 ans qu'il joue en Ligue 1, et c’est normal qu'il soit un très bon ami. Il m'a donné de bons conseils et m'a parlé en bien de la Ligue.

Comment te définirais-tu en tant que joueur ? Qu’est-ce que tu peux apporter ?

I.K. : Je suis quelqu'un qui aime beaucoup apprendre, donc je suis toujours ouvert aux conseils du coach, de mes coéquipiers, que ce soit Medhi, le président ou Ravanelli. J'ai également une certaine expérience avec beaucoup de coupes et de matchs, ce que je peux apporter à mes coéquipiers. Mon objectif est clair : amener Marseille le plus haut possible. Comme vous le savez, pour moi, c'est un club qui doit viser à gagner la Ligue 1 chaque année. Mon but est de faire en sorte que le club atteigne ses objectifs et de contribuer positivement. Nous avons déjà un bon groupe, nous grandissons bien et apprenons vite. L'objectif est donc très clair.

Peux-tu raconter ton parcours ?

I.K. : Non, jamais, parce que c'est quelque chose que j'avais dans mon cœur depuis tout petit. Je ne sais pas si ça va paraître mal, mais j'étais sûr que j'allais signer un jour, car je me donnais les moyens pour y parvenir. C'est quelque chose que j'avais dans mon cœur, donc je n'ai jamais abandonné, même s'il y a eu des moments de doute. Je pense à mon année 17 à Montréal avec mon club amateur, où beaucoup de gens me disaient que j'étais bon et que je pourrais aller au niveau supérieur, mais il n'y avait pas d'opportunités. C'était compliqué. Ensuite, j'ai rencontré Nick, mon agent, et c'est grâce à lui que j'ai pu partir en Belgique pour découvrir le football européen, identifier ce que je devais améliorer tactiquement, techniquement et mentalement. Ensuite, j'ai eu la chance de revenir à Montréal avec un coach dont le style de jeu m'a beaucoup plu, et avec qui j'avais une bonne entente. Tout s'est fait assez rapidement, et je pense que lorsque l'opportunité s'est présentée, j'étais prêt. Dieu merci, ça a fonctionné pour moi. Je suis content d'avoir commencé ma carrière professionnelle à Montréal, même si j'avais vraiment envie de débuter en Europe. Parfois, il faut prendre du recul pour avancer mieux.

Le fait d’arriver avec Derek est-ce que cela facilite un peu l’adaptation ?

I.K. : Oui, mais j'ai été bien accueilli par tous mes coéquipiers. Donc, ce n'est pas seulement Derek qui fait la différence. Derek est mon ami depuis un certain temps maintenant, mais avec mes coéquipiers et le staff, tout s'est très bien passé. Je suis bien accueilli depuis mon arrivée, tout le monde m'a mis à l'aise, et je peux jouer mon football sans problème. C'est sûr que Derek est un plus, car nous sommes tous les deux Canadiens, mais tout va bien.

Comment se sont passés tes premiers pas à l’OM ?

I.K. : Très bien. Il y a un nouveau coach, un nouveau staff, et de nouveaux joueurs, donc ce n'est pas encore tout à fait familier pour tout le monde, même s'il y a beaucoup de joueurs de l'année dernière. Ce qui est important pour moi, c'est que tout le monde est ouvert et veut écouter, et apprendre les nouvelles méthodes du coach. Cela est essentiel, car si nous avons envie d'écouter et d'apprendre, cela se concrétisera forcément. Les entraînements se passent bien, nous rigolons ensemble, et tout le monde communique bien. Donc, ça se passe bien.

Comment va ta cheville ?

I.K. : J'ai eu un léger problème à la cheville, mais ce n'est pas quelque chose qui va me ralentir longtemps. Je pense que c'est juste une question de précautions. Je suis en soins en ce moment, et nous discutons avec les membres du staff pour essayer de revenir sur le terrain le plus tôt possible.

Quel est ton poste privilégié ? As-tu discuté de cela avec lui ?

I.K. : Oui, comme je l'ai dit, c'est un coach très axé sur la tactique et les détails de chaque joueur, en fonction des postes. Aujourd'hui, je suis milieu de terrain, alors qu'il y a 4 ans, j'étais ailier gauche, voire même avant-centre. Donc, il m'arrive d'avoir des réflexes d'ailier, mais je suis milieu de terrain. Je n'ai pas de position fixe en 10, 8 ou même 6. Pour moi, il n'y a pas de problème, je pense que je peux jouer dans ces trois rôles. L'important est de contribuer de la meilleure manière possible. J'ai aussi des souvenirs en tant qu'ailier gauche, où j'aimais rentrer sur mon pied droit pour frapper ou passer. C'était bien de saisir cette chance, et j'espère en avoir d'autres.

À quoi t'attends-tu pour ton arrivée et tes premiers pas au Vélodrome ?

I.K. : Franchement, j'ai beaucoup d'attentes, mais je sais que je ne serai pas déçu. Que ce soit ma famille, mes amis, les membres du staff, les coachs, les joueurs, tout le monde m'a dit que le Vélodrome est exceptionnel. Même les gens de la ville et d'autres villes le disent. Donc, je m'attends à beaucoup, mais je sais que je ne serai pas déçu. J'ai hâte de vivre cette expérience et de découvrir l'ambiance du Vélodrome en personne.