OM : Kondogbia revient sur sa saison dernière et son été mouvementé
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 13/09/2024 à 13:52
Geoffrey Kondogbia était présent en conférence de presse ce vendredi pour parler de la rencontre contre l'OGC Nice.
La saison dernière a été compliquée. Avec ton expérience, comment l'expliques-tu pour toi ? Comment expliques-tu ces difficultés ?
Geoffrey Kondogbia : D’une manière générale, il ne faut pas oublier que c'est un club avec des objectifs que nous devons atteindre, ce qui n'a pas été le cas. Forcément, après, on se pose des questions, mais ça fait partie du football. On doit toujours chercher à s'améliorer, et c'est ce qu'on a tous essayé de faire, chacun individuellement, en se remettant en question. C'est le plus important.
Tu as vécu un été un peu particulier malgré tout, car ton départ a été évoqué à plusieurs reprises. Comment as-tu vécu cela avant de réussir à t'imposer et d'entrer dans les plans du coach ?
G.K. : Comment je l'ai vécu ? Je dirais assez naturellement, dans le sens où c'est quelque chose qui arrive presque chaque été. On sait que chaque été, il y a des rumeurs, des choses qui se disent. Comme je l'ai dit, le plus important, c'est cette remise en question : savoir ce que je dois améliorer pour l'avenir. C'est surtout là-dessus que j'ai mis l'accent. Comme je l'ai dit précédemment, nous sommes dans un club avec une grande histoire, donc une remise en question permanente est forcément nécessaire.
Est-ce que tu t'es vu partir cet été ou pas ? On a beaucoup parlé des anciens, un peu comme toi, qui sont partis la saison dernière. Le club souhaitait s'en séparer. Est-ce que ça a été une question pour toi ? As-tu discuté de cela avec l'entraîneur ? T'es-tu dit que tu voulais leur montrer que tu pouvais rester et avoir ta place ?
G.K. : Vous savez, comme je l'ai dit auparavant, chaque année dans le football est une remise en question perpétuelle. Chaque année, il y a des rumeurs, que ce soit de manière positive, quand la saison se passe bien, ou négative, quand elle se passe moins bien. C'est une situation naturelle. J'ai connu beaucoup de clubs, donc c'est quelque chose que j'ai déjà vécu. Le plus important pour moi, c'est le quotidien, c'est le terrain. Comme je dis, c'est le travail de tous les jours. Ma préoccupation était surtout de me remettre en question : comprendre ce qui s'est passé, ce que j'ai bien fait et ce que j'ai moins bien fait. Je me suis concentré là-dessus et j'ai essayé de l'appliquer dès la reprise. Après, le reste, on ne peut pas tout maîtriser. Ce qu'on peut maîtriser, c'est ce qui se passe sur le terrain.
Est-ce que tu as été déçu, à titre personnel, de ta saison dernière ? Et, quelque part, utilise-t-on parfois le terme de revanche, par rapport à toi ou au public, pour montrer autre chose cette saison ? Est-ce important pour toi de laisser l'image du "vrai Kondogbia" ?
G.K. : Non, comme je le dis, la revanche, c'est... Chaque week-end est une revanche personnelle, chaque année aussi. On essaye d'être meilleur qu'hier. Donc le terme 'revanchard', je ne sais pas si c'est le bon. Si c'était le cas, il faudrait l'utiliser chaque année et chaque week-end, car je suis un compétiteur et c'est ainsi que je fonctionne. Après, je ne vais pas mentir, il y a peut-être eu quelques regrets. Je pense que j'aurais pu travailler un peu plus et être plus affûté physiquement pour mieux exploiter mes capacités. Donc c'est surtout sur cet aspect physique que je me concentre. Mais ce n'est pas une revanche particulière. C'est simplement Geoffrey, le compétiteur, qui veut toujours donner le meilleur de lui-même. C'est surtout sur cet aspect-là.