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Interview

OM : "Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui dribble aussi bien que Rowe"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 29/09/2024 à 14:26

OM : "Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui dribble aussi bien que Rowe"OM : "Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui dribble aussi bien que Rowe"

Dans un entretien accordé au journal L'Équipe, Greg Crane, l'entraîneur de Jonathan Rowe des moins de 12 ans aux moins de 18 ans, raconte les premiers pas de l'attaquant marseillais.

Méconnu du grand public, Jonathan Rowe s'est rapidement fait un nom auprès des supporters marseillais. Entré en jeu en fin de match face à Lyon, le jeune Anglais a libéré tout un peuple en inscrivant le but de la victoire, alors que l'OM était en infériorité numérique depuis la 5e minute de jeu. Dans son édition du jour, L'Équipe se penche sur le passé du numéro 17 olympien et a rencontré Greg Crane, son entraîneur des moins de 12 ans aux moins de 18 ans, à l'occasion d'un portrait. "Il a toujours cru en lui, c’est sa plus grande qualité", raconte ce dernier. "La première fois que je l’ai vu, il m’a dit qu’il voulait devenir professionnel, et on remarquait tout de suite qu’il était différent. Je suis entraîneur depuis vingt ans et je n’ai jamais côtoyé un garçon capable de dribbler aussi bien que lui, des deux côtés, à cette allure, et avec le ballon collé à ses pieds. Ce centre de gravité bas gêne les défenseurs. Il peut les emmener où il veut, et c’est un plaisir de le voir les torturer. Si sa vitesse est innée, il n’a jamais été le plus costaud et il était toujours le plus petit chez les jeunes. Il s’est aussi souvent blessé, mais il a gardé foi en lui."

Un article dans lequel le principal intéressé revient sur son choix de s'engager à l'Olympique de Marseille. "Ma famille et mes amis voulaient que je reste en Angleterre. Aller à Marseille était ma décision." Ce soir, face à Strasbourg, Jonathan Rowe devrait une nouvelle fois débuter sur le banc. Une situation qui ne semble pas gêner le joueur de 21 ans. "Je pars du principe que le coach prend toujours la bonne décision. Qu'il me donne une minute, trente secondes, un quart d'heure, je veux faire quelque chose qui va changer le match !", précise-t-il.