OM : Ismaël Koné s’est régalé mais aspire à plus !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 14/09/2024 à 21:12
La réaction d'Ismaël Koné après sa première apparition en Ligue 1 sous le maillot de l'OM contre Nice (2-0).
C'est pour toi tes premiers pas sous le maillot olympien de manière officielle. Vivre ce moment-là au Vélodrome, dans un match contre Nice que vous gagnez, ça doit déjà être un grand souvenir pour toi.
Ismaël Koné : Oui, franchement, je pense que la soirée s'est très bien passée, on a pris trois points, comme tu as dit, à la maison. Je suis très content d'avoir pu le faire au Vélodrome, d'avoir rencontré les fans pour la première fois en étant sur le terrain. Je pense que tout le monde est content. C'est un très bon souvenir que je vais garder, et on espère en avoir d'autres.
Comment juges-tu la prestation de l'équipe, du groupe, ce soir ?
I.K : Je pense que ce n'était pas parfait, il y a eu des moments où on a montré quelques lacunes, mais l'important était de s'assurer de gagner, de prendre les trois points. Le championnat est long, donc quand parfois on n'arrive pas à performer, c'est important de savoir finir des matchs et de pouvoir gagner. Je pense que c'est ce qu'on retient. Après, on a aussi fait de belles choses. Luis qui met un beau but, dans le jeu, on a pu réaliser quelques bonnes actions. À certains moments, je suis content, et il y a des points à travailler, mais c'est pour ça qu'on est là.
Parle-nous de toi, physiquement, s'il te plaît. Tu as eu cette blessure, on s'était dit que ça allait durer quelques jours, mais finalement, ça a duré un peu plus longtemps. Rassure-nous, c'est bon, tout est derrière, tout est réglé ?
I.K : Tu m'as vu sur le terrain. Franchement, c'était bien. Je me suis dit que ça s'est bien passé. Je n'ai pas ressenti de douleur à la cheville durant le match. Je suis rentré dans le jeu, je me sentais bien. Donc, physiquement, tout va bien.
Un mot sur l'ambiance, parce que tu as vécu une partie du match depuis le bord du terrain, et à la fin, il y a eu des feux d’artifice, des fumigènes, tout ça. Comment as-tu vécu ta première au Vélodrome de ce côté-là ?
I.K : C’est incroyable, le Vélodrome, franchement. C'est un volcan, comme ils disent, et aujourd'hui c'était ça. J'étais derrière l'équipe du début à la fin. J'avais déjà vécu une première fois dans les tribunes pour le match contre Reims. Maintenant, de le vivre sur le terrain, c'est vraiment incroyable.
Vous êtes leaders de la Ligue 1. Est-ce que vous en avez parlé entre vous ? Est-ce que Roberto De Zerbi en a parlé ?
I.K : C’était important de prendre trois points et d'être leader, on en était conscients. Notre objectif, c'est d'aller le plus haut possible. Et si le plus haut possible, c'est d'être premier, alors c'est ce qu'on veut. On savait qu'on avait une opportunité, c'est pour ça que je dis qu'il fallait gagner ce soir. Mais les trois points sont importants chaque week-end. Ce soir, c'était crucial pour finir premiers et continuer ainsi, pour s'habituer à cette place.
Quand tu parles de l'ambiance, j'ai l'impression que tu es un peu timide, tu dis "incroyable". Les tifos avant le match, au début de la seconde période, c'est plus qu'incroyable, non ?
I.K : C’est vrai, j'ai minimisé, j'avoue. C'est différent quand tu joues, tu ne ressens pas tout. Mais sur le banc, franchement, je regardais à gauche, à droite, il y avait un nouveau tifo, un truc ici, un truc là, ça changeait toutes les 15 minutes. À la mi-temps, ils ont encore changé. Ce n'est pas pour rien que c'est l'un des meilleurs stades du monde. Je suis content d'être ici et de pouvoir vivre ça. C'est une énorme fierté de voir ces tifos chaque week-end, ils sont fous, avec des motifs incroyables.
On sent que tu as envie de plus, tu es impatient ?
I.K : Bien sûr, c'est pour ça que je suis ici, pour aider l'équipe et montrer ce que je sais faire. J'ai eu un petit retard à cause de ma blessure, mais aujourd'hui je suis là, Dieu merci je suis guéri, et j'espère jouer encore plus de matchs et montrer ce dont je suis capable.
Ismaël, tu découvres la Ligue 1, tu découvres aussi l'arbitrage en Ligue 1. C'est compliqué parce que nous, depuis les tribunes, on n'a pas tout compris. Est-ce que vous avez saisi ce qui s'est passé au moment où ton coéquipier, Derek Cornelius, a été expulsé ?
I.K : L'arbitrage, on peut en parler à chaque match. Un arbitre, c'est un humain, il prend des décisions, et nous, on doit s'adapter. En tant que joueurs, on sait que l'arbitre va prendre des décisions et il faut faire avec. Comme j'ai dit, il faut s'adapter. Il a pris sa décision, nous on a su s'adapter. Au final, on n'a pas pris de but, on a gagné notre match, et c'est tout ce qui compte. L'arbitre prendra ses décisions, c'est sûr que parfois, ce n'est pas en notre faveur. C'est dommage, mais c'est un arbitre, il faut respecter ça.