OM : Gattuso donne des nouvelles de Clauss

Coach, qu'avez-vous dans le cœur ce soir après cette dernière action et ce match que vous n'avez pas gagné ?

Gennaro Gattuso : "Je pense qu'avant le match, tout le monde pensait qu'on perdrait à coup sûr. Honnêtement, on a fait ce qu'on avait à faire. Après, c'est vrai qu'on aurait pu exploiter mieux le fait qu'ils étaient à 10. Il y a eu quelques erreurs techniques, mais l'équipe a montré qu'elle était en vie, on aurait pu l'emporter. Donc, moi, je n'ai rien à dire à mes joueurs. Après l'occasion de Vitinha à la dernière minute, on ne peut rien y faire, c'est comme quand un joueur rate un penalty, quand on manque le dernier tir, ce sont des choses qui arrivent. Je pense vraiment qu'on a fait un gros match, c'est dommage évidemment, ça me reste un peu en travers de la gorge. Mais on savait aussi comment Monaco joue. Ils ont toujours 4-5 joueurs portés vers l'avant, de façon très verticale. C'était difficile. Il y a de la frustration, mais il y a aussi ça qui reste."

On est obligé de vous parler de Vitinha, vous en avez parlé un petit peu. Est-ce que vous lui avez parlé après le match ?

G.G. : "C'est un joueur jeune. Il était très triste dans le vestiaire. La beauté du football, c'est que tous les jours, mais la beauté du football aussi, c'est que tous les 4-5 jours on a la possibilité de se refaire, de prendre un peu une revanche. Moi, ce que je dis toujours, pour jouer au foot, il faut ce que j'appelle le venin, la passion. Je pense que c'est par là qu'on arrive à se dépasser, à affronter ces moments négatifs. Donc, si on arrive à être bien mentalement, on peut réussir à les affronter. Et c'est quelque chose auquel il faut qu'ils pensent, surtout que c'est un joueur jeune. Et ça, ça passe aussi par le travail."

Avez-vous des nouvelles de Jonathan Clauss ?

G.G. : "Je dois faire confiance au joueur et aux docteurs. À priori, ce n'est pas quelque chose de grave."

Votre équipe ne perd pas, a le bon état d'esprit, mais elle ne gagne pas, ça fait trois matchs nuls d'affilée. Ça vous inquiète ?

G.G. : "C'est un peu la représentation de ce qu'on est à l'heure actuelle. Il y a eu Rennes, Strasbourg et aujourd'hui. Il faut regarder vers l'avant. Je ne pense pas que c'était possible d'en demander plus aujourd'hui à mes joueurs. Ils ont fait ce qu'ils avaient à faire. Je n'ai pas envie de parler de malchance, ce serait trop simple, mais depuis mon arrivée, je pense qu'il y a beaucoup de choses qui se jouent sur des détails, sur des petits épisodes. Tout ça cumulé, ça fait quand même beaucoup. Après, la chance, justement, pour inverser un peu cette tendance, il faut la chercher, il faut la trouver. C'est quelque chose que mes joueurs, mon staff, moi-même, on n'a pas encore réussi à faire pour inverser cette tendance au niveau de la saison."