OM : De Zerbi persiste et signe pour Kondogbia en défense centrale ?
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 07/11/2024 à 15:00
Roberto De Zerbi explique pourquoi il préfère en ce moment Geoffrey Kondogbia à Lilian Brassier ou Derek Cornélius au poste de défenseur central gauche.
Quelle est votre réflexion pour demain sur la défense centrale, avec les petits pépins de Cornelius et le match un peu manqué de Kondogbia à Nantes ?
Roberto De Zerbi : "Quand on joue actuellement avec deux défenseurs centraux, il est vrai que nous avons plusieurs options. Brassier est revenu, il se sent mieux, c'est vrai, mais nous avons aussi Cornelius. L'un peut jouer à la place de l'autre. Pour Kondogbia, par exemple, je sais qu'il n'est pas défenseur central de métier, mais il a cette capacité à commander le jeu, à maintenir une ligne haute et à exercer une bonne pression, et c'est quelque chose qu'il peut nous apporter. C'est quelque chose que tous les défenseurs centraux doivent nous offrir, car le jeu part d'eux, il commence lorsque Rulli a le ballon pour la relance, et ils doivent aussi savoir se déplacer dans l'espace pour récupérer le ballon. C'est donc un aspect fondamental, quel que soit le joueur.
Brassier, de son côté, est en train de retrouver son niveau. Il a eu quelques soucis physiques et, comme Wahi, il devait s'acclimater un peu. Au début de la saison, il était le titulaire à mes yeux. Mais au fil de la saison, il faut faire des choix en fonction des évolutions. C'est ce que j'ai à dire à ce sujet."
Pourquoi avoir besoin d'un commandant alors que cela semble être le rôle de Balerdi, votre capitaine ?
R.D.Z. : "Comme je le dis, nous jouons avec seulement deux défenseurs centraux. Donc, lorsque Balerdi a le ballon, c'est à lui de commander. Quand c'est Brassier, Cornelius ou Kondogbia, c'est à eux de le faire. Je ne parle pas de commander avec la voix, mais bien de commander le jeu. C'est-à-dire, avoir le contrôle du jeu, du ballon, pour être offensif. Je ne veux pas d'un jeu où l'on attend l'adversaire pour jouer en contre-attaque. Ce n'est pas le style que j'apprécie, et je ne serai pas l'entraîneur qui adoptera cette approche."