OM : comment Valentin Rongier s'est adapté à son nouveau poste

Valentin, comment tu as fait pour apprivoiser ce nouveau poste de latéral droit ? 

Valentin Rongier : "En jouant déjà. Au début c'était un peu compliqué parce que ce n'était pas un poste habituel. Même en prenant exemple sur certaines personnes je n'arrivais pas à voir des joueurs qui évoluaient véritablement comme ça. Mais avec l'expérience, au fil des matchs, j'avais de plus en plus de repères. J'échange beaucoup avec le staff aussi pour savoir ce qu'ils attendent de moi. A ce poste, il n'y a de toute façon aucun match qui se ressemble, c'est ça que je trouve intéressant aussi, car j'essaie de m'adapter au système de l'adversaire. Alors oui je serai toujours latéral quand on va défendre. Mais ma position en phase offensive va varier en fonction de l'organisation de l'adversaire. Ca aussi c'est intéressant". 

Quel intérêt pour toi à ce nouveau poste par rapport à une position dans un schéma plus classique ? 

V.R : "C'est une question technique, il faudra en parler au coach. De mon point de vue, c'est pour destabiliser les adversaires. Parce que de mon positionnement en fait, mes coéquipiers se déplacent aussi différemment. Les équipes qui nous rencontrent tiennent d'ailleurs toujours un peu le même discours, c'est à dire que même s'ils nous observent, le jour du match ils n'arrivent pas trop à savoir qui doit suivre qui, qui est à prendre au marquage. Ca fait aussi notre force". 

Est-ce que tu te sens du coup capable de postuler à ce poste de latéral droit en équipe de France ?

V.R : "Franchement non, je ne suis pas latéral. Je n'ai pas été formé à ce poste et je ne pense pas avec les qualités athlétiques du latéral moderne. Surtout en équipe de France où le latéral prend le couloir, on le voit bien, je le fais rarement avec l'OM. Parce que dès qu'on a le ballon j'essai de me positionner entre les lignes, ou sur la même ligne que Boubacar Kamara ou Pape Gueye en tant que six. Donc ce n'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire. Après si le coach vient me voir et me demande de prendre plus le couloir, je vais le faire, mais pour l'instant ce n'est pas à l'ordre du jour".