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Interview

OM : Comment Kondogbia s'adapte à la méthode De Zerbi ?

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 13/09/2024 à 13:56

OM : Comment Kondogbia s'adapte à la méthode De Zerbi ?OM : Comment Kondogbia s'adapte à la méthode De Zerbi ?

Geoffrey Kondogbia est revenu sur l'aspect tactique et son rôle dans cette équipe sous les ordres de Roberto De Zerbi.

Comment vous sentez-vous sous les ordres de Roberto De Zerbi dans son système, et pourquoi votre poste a-t-il évolué par rapport aux saisons précédentes sous ses ordres ?

G.K. : Je dirais que, tout d'abord, je me sens très, très bien. C'est un coach qui m'a apporté de nouvelles clés pour améliorer mon jeu, et c'est quelque chose de très positif. Il faudra essayer de continuer dans cette direction.

Comment les rôles se répartissent-ils avec Pierre-Emile Højbjerg ? Avez-vous des consignes bien différentes l'un de l'autre ? Et concernant ton coéquipier, es-tu surpris de voir quelqu'un arrivé récemment prendre autant de responsabilités ?

G.K. : Est-ce qu'on a des consignes différentes ? Non, je pense que la consigne principale, comme je l'ai déjà dit, est d'être connecté, d'apprendre à connaître son coéquipier et de comprendre ses intentions de jeu. Cela nous permet d'être plus efficaces sur le terrain et de rester connectés, surtout à un poste qui demande beaucoup d'équilibre et d'expérience. Quant à savoir si je suis surpris ? Non, parce que c'est quelqu'un qui a de l'expérience au plus haut niveau. Il nous apporte cet équilibre, cette expérience et ce caractère. Donc, non, je ne suis pas surpris.

C'est compliqué de résumer une méthode en une ou deux minutes, mais si on parle d'intensité, de qualité technique, et de réduire au maximum les déchets, est-ce que cela résume en partie ce que demande le coach ? On a l'impression qu'il insiste beaucoup sur l'intensité et la précision technique, notamment dans les petits espaces au milieu pour attirer l'adversaire. Est-ce que ce sont des consignes vraiment fondamentales dans sa méthode ?

G.K. : Ce serait très difficile de résumer sa méthode en quelques mots, mais je pense que tout le monde a pu constater l'importance de l'aspect technique, pas seulement depuis son arrivée. Ce qui m'a surtout marqué, c'est son niveau de passion et la façon dont il vit chaque jour son métier. Cela, pour moi, c'est la première chose. Ensuite, oui, c'est un entraîneur qui met beaucoup l'accent sur la maîtrise du jeu. Il veut que son équipe soit le protagoniste du match, qu'elle puisse le contrôler à sa manière. Bien sûr, ce n'est pas toujours facile, mais c'est son ambition. Il veut que son équipe ait la maîtrise et dirige la majeure partie du match.

Pour revenir sur l'aspect tactique, on a parfois senti l'équipe en difficulté face à des équipes qui vous pressaient haut. Cela a été le cas contre Reims, où ils ont marqué deux buts en seconde période en vous pressant haut. À Toulouse, le premier quart d'heure a été un peu similaire. Comment expliques-tu cela depuis le terrain ?

G.K. : Ce que l'on travaille à l'entraînement, c'est d'envisager toutes les situations qui peuvent survenir lors d'un match. Ensuite, au-delà de la pression, il y a des moments clés. On ne peut pas contrôler un match pendant 90 minutes, même si c'est l'objectif. Nous n'y sommes pas encore. Et dans les phases où nous avons moins de contrôle, l'objectif est de savoir encaisser et d'être à l'aise dans ces situations. Donc, au-delà de la question d'une pression haute ou basse, je parlerais davantage de moments dans le match où l'adversaire peut être dangereux. Ce sont des choses qui arrivent, et c'est dans ces moments-là qu'il faut garder son calme et accepter la situation.