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Interview

OM : Cissé croit au 3-5-2 et en Vitinha !

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 13/12/2023 à 15:20

OM : Cissé croit au 3-5-2 et en Vitinha !OM : Cissé croit au 3-5-2 et en Vitinha !

Dans l'OM au Café de ce mercredi 13 décembre, l'ancien buteur olympien place beaucoup d'espoir en Vitinha et évoque le 3-5-2 utilisé par Gennaro Gattuso.

À la surprise générale, Gennaro Gattuso a choisi d'aligner un 3-5-2 contre Lyon et plus récemment à Lorient. Deux rencontres où l'OM s'est facilement imposé et s'est montré convaincant dans le jeu. Interrogé par Romain Canuti dans l'OM au Café de ce mercredi 13 décembre, Djibril Cissé est lui aussi satisfait de ce changement de dispositif tactique. "Je suis partisan de jouer à deux attaquants, ou alors il faut vraiment des joueurs de côté qui soient vraiment spécialistes au poste, qui débordent et qui centrent à chaque débordement en première intention. Il n'y a pas encore ce type de joueurs à l'OM, même s'il y a Clauss qui envoie souvent des centres. Mais pour moi, le football d'aujourd'hui demande de jouer à deux devant", explique l'ancien joueur de l'OM entre 2006 et 2009. "Amine est à un niveau stratosphérique, il manque encore Valentin, Sarr qui est arrivé mais qui n'est pas encore à son niveau. Il y a encore une évolution, encore du progrès dans cette équipe et ça tourne plutôt bien."

 

Autre sujet abordé par l'ancien numéro 9 olympien : celui des attaquants. Un sujet qu'il maîtrise bien puisqu'en 80 matchs dans la cité phocéenne, ce dernier a inscrit 37 buts toutes compétitions confondues. Il défend Vitinha qui connaît des débuts mitigés à Marseille depuis son arrivée au club en janvier dernier pour une somme avoisinant les 30 millions d'euros : "Vitinha, je me suis vraiment battu pour ce jeune, parce que je sens qu'il y a un truc, je sens qu'il y a un vrai potentiel derrière. Il faut lui laisser le temps d'arriver, le temps de s'acclimater, le temps de digérer tout ce qui s'est passé à son insu. Lui, il n'aurait pas demandé de coûter ce prix-là et d'être jeté dans l'arène comme ça en lui disant 'vas-y, joue, marque des buts'. Je sens qu'il y a quelque chose de spécial avec ce jeune joueur, et les deux ensemble", argumente-t-il. "À Marseille, à l'OM, c'est comme ça. Il faut avoir un état d'esprit de mort de faim, de guerrier. Moi, je l'ai vécu, j'ai traversé des périodes où ça n'allait pas, où on me sifflait, où j'étais considéré comme la pire des choses, mais voilà, avec mon mental et mon amour propre, j'ai su retourner la situation, c'est ce qu'il doit faire."