OM 1-1 Reims : Sampaoli partage sa "frustration" et explique ses choix

Que retenez-vous ce soir, le point arraché en fin de match ou la frustration de ne pas avoir gagné ?

Jorge Sampaoli : "La frustration, un petit peu parce qu'on a une grande domination lors de cette première période. Je me souviens que l'équipe adverse ne dépassait pas son milieu de terrain. En deuxième période, c'est habituel, on n'arrive pas à conclure avec impact après une telle domination, on est rattrapés. L'équipe adverse a réussi à surmonter cette situation. On a un grand sentiment de frustration. Il nous a manqué cette conclusion après cette grande domination que nous avons eue".

Dans ce match compliqué, pourquoi avoir sorti Milik pour faire entrer un ailier ?

J.S. : "Je ne suis peut-être pas d'accord sur le premier point. C'était un excellent match si on prend en compte la domination. Si j'ai sorti Milik, c'est parce qu'il avait joué le match précédent. J'ai essayé d'améliorer le contrôle du ballon, mettre un ailier, cela n'a pas produit l'effet escompté. Il a manqué un attaquant dans la surface. Quand un entraîneur fait un changement tactique, il essaye de trouver une cohérence offensive dans le match. On avait besoin de retrouver cette possession plus haute. On a essayé le tout pour le tout, on a manqué de patience. On a cherché le but jusqu'au dernier instant et je pense qu'on a mérité ce dernier but. On avait besoin de retrouver cette possession plus haute. Comme contre Metz, on n'arrive pas à conclure, à changer l'histoire au cours du match. Il a manqué de la conclusion, il a manqué cet impact final".

Quel est votre bilan à mi-saison et quelles sont vos attentes pour la suite et pour le mercato ?

J.S. : "Il me semble que nous jouons dans une compétition qui a un niveau élevé. On a fait plusieurs matches avec un niveau supérieur à nos concurrents directs. Nous n'avons pas perdu contre les équipes du haut du classement. C'est plus difficile avec les équipes de bas de tableau. Concernant le mercato, c'est peut-être un peu difficile. Le président sait ce que je pense, on verra ce qu'il peut faire. On va voir ce qu'on peut faire, sinon on essayera de faire avec ce qu'on a".