Ollé-Nicolle : "Baup, un bon souvenir"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/01/2013 à 10:56
L'entraîneur de Rouen ne sait pas trop dans quel état de forme sera son équipe ce soir. Mais pour lui, ce n'est pas l'essentiel de toute façon en coupe de France.
Auteur d'un beau parcours en coupe de France avec Nîmes en 2005, Didier Ollé-Nicolle est prêt à rééditer la performance, en sortant 4 équipes de Ligue 1 à la suite alors qu'il entraîne une équipe de National. Il a déjà sorti Ajaccio au tour précédent. Il espère en faire de même avec l'OM. Interview.
Coach, comment vivez-vous cette période sans match ?
Didier Ollé-Nicolle : "Ce sont les aléas du football. Il y a eu d'abord ce long déplacement à Fréjus, puis ce match annulé contre Marseille au dernier moment, puis une rencontre face à Amiens également reportée. Ça fait 15 jours qu'on n'a pas joué. Ce qui est toujours ennuyeux parce qu'on avait bien démarré 2013 en éliminant Ajaccio puis en enchaînant une victoire assez nette contre Uzès. C'est embêtant parce qu'on ne sait pas trop où on en est en terme de compétition. En même temps, on n'a pas eu de bobos particuliers, on a pu aussi emmagasiner un peu de fraîcheur. Dans ces moments-là, on ne sait jamais. On verra ce soir. De toute façon, quand une équipe de National affronte une équipe de Ligue 1, qui plus est l'Olympique de Marseille, on sait comment ça se passe : il ne faut pas trop se poser de questions".
Le point positif, c'est que vous allez pouvoir mieux utiliser Najib Ammari.
D.O-N : "On verra. On va le découvrir plus que vous. Depuis qu'il est là il est blessé, il n'a pas pu démontrer ses qualités malheureusement. Il est rentré dans le groupe récemment, c'est tout nouveau, il aura de la fraîcheur. Après, je ne sais jamais comment c'est, un joueur prêté qui va jouer contre son club..."
Sur le banc d'en face, il y aura Élie Baup, vous le connaissez ?
D.O-N : "Pour un 1/32e de finale avec Nîmes on avait reçu Saint-Étienne, et ça été le début de notre belle aventure puisqu'on avait sorti trois autres équipes de Ligue 1 derrière. Ils ont très vite mené 2-0 chez nous dans un stade archi-comble. C'était deux buts de la tête de Piquionne. Autant dire que le soufflet était retombé très vite. Mais on avait réussi à revenir au score avant la mi-temps. Et après les mouches avaient changé d'âne comme on dit. C'est la seule fois où j'ai affronté Élie Baup, c'était plutôt un bon souvenir."
Vous allez lui rappeler avant le match, pour lui mettre la pression ?
D.O-N : "(rires) Un je pense que ça ne serait pas bien, deux, je ne pense pas que les matchs se jouent là-dessus. Déjà, je ne crois pas trop à l'influence des coachs le jour du match. Je pense qu'au niveau de l'approche, de l'aspect psychologique, le travail doit être fait en amont. Peut-être qu'on peut changer un ou deux petits détails mais ... On parle souvent de coaching, mais ce n'est pas ça qui fait gagner les matchs. La Coupe, c'est plus des joueurs, un club qui se sublime. C'est plutôt ça qui fera pencher la balance pour ce 1/16e de finale."