L'entraîneur marseillais est revenu sur son choix de système face à l'Ol, et notamment sur son milieu de terrain, en souffrance en première période.
Dimanche à Gerland, l'OM a clairement bu la tasse en première période, avant que José Anigo ne décide de changer son dispositif tactique avec l'entrée en jeu de Gianelli Imbula peu avant l'heure de jeu. L'ancien Guingampais est ainsi venu prêter main-forte à ses compères Cheyrou et Lemina au milieu, en grande souffrance jusque-là.
Lors du dernier Talk Show, Bernard Rodriguez n'a pas caché son étonnement vis-a-vis du système mis en place par l'entraîneur marseillais au coup d'envoi : "Ce n'est même plus du foot, c'est des mathématiques ! Quand tu calques les deux compositions l'une sur l'autre, tu te rends bien contre qu'au milieu il nous manquait du monde. On était deux contre quatre ! Quand tu as les compos du match à une heure et demi du coup d'envoi et que tu vois le milieu à quatre de Lyon avec Gourcuff et Grenier, tu peux imaginer que techniquement ça peut garder le ballon. Il fallait s'organiser pour ne pas être embêté par ce problème."
Interrogé par nos soins sur ses choix de départ, José Anigo a d'abord rétorqué avec un sourire : "C'est sûr que quand on est derrière un écran télé, et ça m'est arrivé, car je regardais les matchs sur mon fauteuil, c'est plus facile. Même avec des pions sur un tableau, c'est beaucoup mieux" avant de s'expliquer plus en détail : "Après, quand on est sur le terrain, c'est l'adversaire qui crée cette situation et ces problèmes. C'est une partie d'échec, et il faut essayer de répondre au problème qu'il y a en face. Je pense qu'on n'y a pas trop mal répondu sur la deuxième partie. Sur la première période, ils peuvent plier la rencontre, et il peut ne plus y avoir de match. On était parti dans une organisation qui normalement aurait pu aurait dû, nous faire moins souffrir. Je m'aperçois finalement que je rencontre les mêmes problèmes qu'a eus Élie avec ce système-là, et avec des joueurs qui ont du mal à accrocher avec un système. Dans ce système-là, si on a André Ayew et Mathieu Valbuena, c'est un système parfait. Sans eux c'est un système qui devient bancal. C'est ce que je pense en tout cas."