Nkoulou : "Il y a plus de discipline"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/12/2013 à 12:15
Le défenseur de l'OM Nicolas Nkoulou évoque la passation de pouvoir entre Élie Baup et José Anigo, ainsi que les différences de méthodes de travail.
Depuis un peu plus d'une dizaine de jours maintenant, José Anigo a pris les rênes de l'équipe première de l'OM. L'ancien minot a débarqué avec ses méthodes comme l'explique Nicolas Nkoulou. Le défenseur olympien revient également sur la manière dont il a vécu la passation de pouvoir entre Baup et Anigo.
Vous avez changé d'entraîneur, comment tu vis cette situation ?
Nicoles Nkoulou : "Ce n'est jamais un plaisir de changer d’entraîneur, mais voilà, il faut reprendre les fondamentaux, se refaire une santé et puis bien repartir."
Certains joueurs ont dit qu'ils se sentaient responsables...
N.N. : "Moi aussi, je pense que ce n'est jamais évident. Quand ton coach est éjecté, forcément c'est dû aux résultats et qui parle de résultats parle de joueur aussi. La responsabilité nous revient à nous et on a forcement pas fait le travail qu'il fallait et c'est bien dommage."
Qu'est ce que tu vois comme changement entre les deux coachs ?
N.N. : "C'est difficile de les comparer parce qu'on est pas là pour faire la différence mais toujours est-il que l'un ou l'autre faisait du bon travail. C'est vrai que personnellement j'accorde moins d'attention à ça, mais c'est sûr qu'il y a plus de discipline et de rigueur."
Vous pensez qu'Anigo va prolonger en tant qu'entraîneur ?
N.N. : "Déjà que sportivement on est pas au top, il serait embêtant de penser qui viendra a la place du coach. Il est primordial de se concentrer sur le plus important qui est : nos résultats et ce que l'on produit sur le terrain et puis après on verra comment évoluer par la suite."
C'est compliqué à vivre cette situation ?
N.N. : "C'est sûr que chaque fois qu'il y a un changement il faut de nouvelles habitudes. Il va y avoir des changements, c'est difficile d’accepter à chaque fois de changer, mais s'il faut le faire on n’a pas le choix."