Murillo : "Je ne suis pas interdit d’attaquer"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 07/12/2024 à 09:22
Amir Murillo, le défenseur discret de l'OM, s'impose cette saison comme un titulaire aux yeux de Roberto De Zerbi. Le Panaméen s'est confié dans les colonnes de La Provence.
Dans un entretien accordé à La Provence, Amir Murillo, défenseur panaméen de l’Olympique de Marseille, a partagé ses ambitions, son ressenti sur son repositionnement sous les ordres de Roberto De Zerbi et son admiration pour l’entraîneur italien.
"L’OM doit retrouver l’Europe"
Murillo ne cache pas son envie de voir l’OM briller à nouveau sur la scène européenne. "Si on parle de rêves… Je crois qu’on rêve tous d’être champions, mais notre objectif principal reste de ramener l’OM en Europe, dans les plus grands tournois comme la Ligue des champions. C’est là où ce club doit être."
Murillo défenseur central
Depuis son arrivée, Murillo a été repositionné en défense centrale dans une ligne à trois. Une adaptation qui n’est pas sans défis pour le joueur, habituellement aligné comme latéral droit. "Je peux faire le travail comme troisième central, mais je donne la meilleure version de moi-même en latéral droit, ma position naturelle. Cela dit, je comprends de mieux en mieux ce que l’entraîneur attend de moi à ce poste, et je m’efforce d’apporter ma contribution."
Malgré cette transition, Murillo reste prêt à monter en attaque quand l’opportunité se présente, comme il l’a montré contre Monaco : "Sur cette fin de match, j’ai débordé pour centrer et obtenir le penalty. Ce genre de moments me rappelle que je ne suis pas interdit d’attaquer."
Roberto De Zerbi, une source d’inspiration
Le Panaméen ne tarit pas d’éloges sur son coach. "C’est un privilège de travailler avec lui. Il a une philosophie très marquée, transmet énormément de confiance et nous pousse à nous améliorer chaque jour." Murillo apprécie également l’aspect humain de Roberto De Zerbi : "Sur le terrain, il est exigeant, mais en dehors, c’est une personne amicale, qui discute avec tout le monde et nous conseille. C’est un peu comme un grand frère."
Pour continuer de progresser, Murillo sait qu’il doit gagner en régularité : "Je travaille dur. Je dois garder le même niveau de performance tous les jours, sans alternances entre le bon et le moins bon. Tout ça se passe dans la tête."